Serie : Psychanalyse et théologie morale. Vol 3
Collection(s) : Théologie sans frontières
Paru le 21/10/1992 | Broché VII-129 pages
Public motivé
Aussi longtemps que les hommes ont peur, il ne leur est pas possible d'être bons. Seule la foi peut maîtriser cette angoisse existentielle en faisant appel à la confiance en Dieu qui donne et justifie la vie.
Dans ce troisième volume, Eugen Drewermann, dans la même lignée que les précédents, part des situations limites de l'existence humaine - ici, le mensonge et le suicide - pour montrer la peur à l'œuvre dans le dysfonctionnement des instances de la personnalité : les différents conflits entre le moi, d'une part, et le ça, le surmoi et la réalité d'autre part. Il n'y a donc pas une forme unique de suicide ou de mensonge, mais des cheminements multiples et souterrains qui conduisent à ces actes ultimes. L'étude du tragique (dans le premier volume) éclaire également ces situations où toute issue semble barrée. La question de la confiance - en soi, en d'autres personnes, en Dieu - se pose alors dans toute sa force.
Eugen Drewermann, né en 1940, psychothérapeute, enseigne l'anthropologie religieuse à Paderborn (Allemagne). Il est l'auteur d'une œuvre volumineuse comprenant l'exégèse, la philosophie, la psychanalyse, la théologie et l'histoire des religions. Il interprète la Bible et l'existence humaine à partir de la psychologie des profondeurs (Freud, Jung, Szondi, etc.) et de l'histoire des religions. Les Editions du Cerf ont également publié : La parole qui guérit (1991), L'essentiel est invisible, Une lecture psychanalytique du «Petit Prince» (1992), La Peur et la Faute et L'amour et la Réconciliation, volumes I et II de Psychanalyse et morale.