Pure visibilité et formalisme dans la critique d'art au début du 20e siècle

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 299 pages
Poids : 394 g
Dimensions : 15cm X 21cm
Date de parution :
EAN : 9782252026144

Pure visibilité et formalisme dans la critique d'art au début du 20e siècle

chez Klincksieck

Collection(s) : L'esprit et les formes

Paru le | Broché 299 pages

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K. Fielder, A. von Hildebrand, A. Riegl, A. Schmarsow et al. | traduit de l'italien par , de l'allemand et de l'anglais C. Jatosti, A. Pernet, E. Dickenherr, A. Real-Charrière


Quatrième de couverture

Bien que son origine remonte loin dans le XIXe siècle, la méthode de la «pure visibilité» sert de fondements à la critique et à l'histoire de l'art de notre siècle. En effet, pour la première fois la critique concentrait son attention sur les aspects caractéristiques des différents arts, sur ces aspects visibles qui en constituent le langage. En partant donc des textes théoriques du néo-kantien Konrad Fiedler et de leurs applications tentées par le sculpteur A. von Hildebrand, la présente anthologie, précédée d'une ample Introduction critique, illustre par des textes de A. Riegl, A. Schmarsow, H. Wölfflin, A. E. Brinckmann les premières applications de cette méthode à l'historiographie de l'art et à l'élaboration d'une sorte de «grammaire» de la «langue plastique».

Des critiques comme B. Berenson, C. Bell, R. Fry, A. Stockes, dont les textes éclairent d'autres aspects du «formalisme», partent de prémisses différentes élaborées par la psychologie anglo-saxonne. Du côté de la culture française, J. Mesnil et H. Focillon leur font écho. En Italie, la critique formaliste, représentée par l'activité de jeunesse de R. Longhi et de L. Venturi est rapidement mise en crise par l'esthétique de Croce et par ses applications dans le domaine contigu de la critique littéraire.

Biographie

Roberto salvini est né à Florence en 1912. De brillantes études à Florence, Münich et Berlin, une thèse remarquée sur A. Gaddi, le font accéder très jeune à la Sopraintendenza de Trente (1937), puis à celles des musées de Sicile (1940) et de Modene (1943). En 1950 il devient Directeur du musée des Uffizi à Florence. Professeur à l'Université de Trieste, puis à celle de Florence (1963) jusqu'à sa retraite en 1982. Ses nombreux travaux sur la sculpture romane en Eutope, sur le Trecento et le Quattrocento italien et leurs rapports avec les artistes flamands et allemands, ses conférences dans toute l'Europe, son rôle éminent dans les congrès internationaux d'Histoire de l'Art et d'Esthétique ont marqué une carrière particulièrement féconde. Il est mort en 1985, sans avoir pu voir la publication de ce livre - l'un de ses ouvrages les plus fameux - dont la traduction en France lui tenait à cœur.