Quand l'Africain était l'or noir de l'Europe : l'Afrique, actrice ou victime de la traite des Noirs ? : faits et témoignages. Vol. 2

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 238 pages
Poids : 310 g
Dimensions : 2cm X 3cm
Date de parution :
EAN : 9782911372742

Quand l'Africain était l'or noir de l'Europe : l'Afrique, actrice ou victime de la traite des Noirs ? : faits et témoignages. Vol. 2

de

chez Menaibuc

Serie : Quand l'Africain était l'or noir de l'Europe : l'Afrique, actrice ou victime de la traite des Noirs ? : faits et témoignages. Vol 2

Paru le | Broché 238 pages

Tout public

20.29 Indisponible

Quatrième de couverture

Au sortir du fracas des razzias négrières, ce génocide n'a laissé la place qu'à des ruines. Là où des siècles plus tôt, il y avait un peuple, il n'y avait plus désormais que des populations déstructurées en peuplades. En effet, quand, en 1848, l'Europe déclama abolie la « Traite Négrière », le Peuple Noir n'était, depuis longtemps déjà, plus qu'une ombre ; il avait été exterminé pendant les quatre siècles des razzias négrières ; non pas physiquement comme le fut le Peuple Indien, par exemple, mais spirituellement ; car il avait perdu tant sa conscience historique que sa mémoire collective.

L'Afrique Noire elle-même n'était plus que le plus gigantesque centre psychiatrique de la planète, avec des unités de traumatologies lourdes tout aussi gigantesques. Aussi, où qu'ils se trouvassent désormais, les Noirs n'étaient plus que des coquilles vides ambulantes : des morts-vivants, des Zombies.

Ce génocide fait aujourd'hui du Peuple Noir, un Peuple amnésique et plus que malléable, dont les composantes se comportent comme étrangères et hostiles les unes aux autres, parce qu'ignorantes de leur Passé historique, conséquence de la rupture de leur Histoire pourtant commune dont les Racines s'enfoncent au plus profond de la Vallée du Nil, dans l'Egypte pharaonique. Comme l'a si bien noté Cheikh Anta Diop : « La conscience historique, par le sentiment de cohésion qu'elle crée, constitue le rempart de sécurité culturelle le plus sûr et le plus solide pour un peuple. C'est la raison pour laquelle chaque peuple cherche seulement à bien connaître et à vivre sa véritable histoire, à transmettre la mémoire de celle-ci à ses descendants ».

Biographie

Bwemba-Bong est membre du cercle Samory, chercheur et enseignant à l'Institut Africamaat.