Quand la ville se tait : chronique d'une sidération : mars-juin 2020. Choses vues

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 118 pages
Poids : 292 g
Dimensions : 15cm X 21cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-9567305-4-5
EAN : 9782956730545

Choses vues

chronique d'une sidération
mars-juin 2020

de ,

chez Pli

Paru le | Broché 118 pages

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Quatrième de couverture

« Le silence à la ville n'est pas même sépulcral. C'est un silence de laboratoire. »

« Nous avons vu la cause de la « santé publique » comme pure et simple expropriation de toute certitude sensible quant à notre santé réelle. »

« Faits aux pattes. Et consentants ! Bientôt remis en circulation dans les secteurs choisis, sommés de se tenir à carreau sous le masque et soumis au chantage sanitaire à la moindre amorce de regroupement. »

« En France dans les Ehpad : la cruauté maintenant de l'isolement. Perte des derniers regards, des ultimes paroles, de la pensée qui ne reviendra pas. »

« Il n'y a de langage que de la chair sans limite. Il n'y a pas de langage barrière, de geste non plus ; sauf chez les flics. »

« Nous avons vu, aux États-Unis, le couvre-feu policier prendre la suite du confinement sanitaire, et les applications de traçage imaginées "pour le Covid" servir à traquer les émeutiers. »

« Nous avons croisé, dans les sous-bois du confinement, les sourires de l'infraction complice. Nous avons vu un gouvernement si porté sur la discipline qu'il finit par donner à de simples pique-nique en forêt des airs de conspiration, et aux bons citoyens des réflexes de balance. »

« La guerre qui vient est donc celle-là : s'opposer, s'arracher à tout contrôle. (...) Simplement pour respirer comme respirent les vagues de la mer, la forêt, les danses des corps, et le langage infiniment charnel des humains. »