Paru le 12/10/2011 | Broché sous jaquette 364 pages
traduit de l'allemand et préfacé par Danielle Risterucci-Roudnicky | postface d'Irmela von der Lühe
Un instantané de la société allemande sous le IIIe Reich
Dans ce document d'époque, unique en son genre, Erika Mann met au jour les rouages d'un système diabolique, en observant le destin d'une ville et de ses habitants et, à travers eux, celui d'un pays tout entier, de l'arrivée au pouvoir de Hitler à la toute-puissance du régime nazi. Représentatifs des stratégies par lesquelles le national-socialisme envahit tous les domaines de la vie, ces dix récits composent le tableau d'une société confrontée à la terreur, à la dénonciation et à l'antisémitisme.
Le lecteur devine la perversité, la bêtise et la force de destruction de la politique du Führer qui mine progressivement ces femmes et ces hommes. Il perçoit la peur et l'incompréhension - et parfois la culpabilité - d'une population qui s'est jetée dans la gueule du loup.
Erika Mann, la fille de Thomas Mann, est née à Munich en 1905. Dès 1933, après l'arrivée de Hitler au pouvoir, elle quitte l'Allemagne avec son frère Klaus, et connaît l'exil : la Suisse, puis l'Amérique, avant de courir le monde comme correspondante de guerre. Elle s'éteint à Zurich en 1969,
