Paru le 24/01/2002 | Broché 179 pages
Tout public
traduit de l'anglais par Jack Gontier
Exposition pratique de la philosophie non-dualiste de l'Inde (advaita vedanta), l'enseignement de Ramesh Balsekar frappe par sa limpidité et son dépouillement. Il peut se résumer en une simple phrase : «Tout ce qui existe est la Conscience.»
Tout en nous présentant, à travers des conversations très vivantes, la quintessence de la pensée de Ramesh Balsekar, cet ouvrage doit son originalité au fait qu'il recueille les témoignages de disciples occidentaux de Ramesh qui ont eux-mêmes accédé à l'état qualifié d'illumination, et qu'ils s'efforcent de nous "faire sentir" en utilisant au mieux les possibilités - limitées - du langage.
Par-delà les personnalités très différentes, qui vont du physicien Henry Swift à l'ancien drogué Wayne Liquorman, en passant par la doctoresse Margarete Beuret, ces disciples ont connu ce même instant magique où le "moi" illusoire s'évapore pour laisser la place au substrat universel de la Conscience.
Leurs témoignages vont sans doute bouleverser une certaine idée que l'on se fait parfois de la Réalisation. «J'ai failli mourir de rire quand j'ai réalisé que l'illumination est une chose qui n'existe pas !» dit Elke peu après son "illumination", précisément ! «L'idée d'illumination n'est qu'un concept. Le "moi" qui veut obtenir l'illumination n'existe tout simplement pas !» Et Ramesh précise : «La libération c'est être libéré de l'idée d'un "moi" (...) Quand survient l'illumination, il n'y a personne pour en profiter. C'est cela la plaisanterie.»
«Les gens s'imaginent que l'illumination est quelque chose d'énormé, d'extraordinaire... En fait, c'est une chose très simple» dit encore Elke.
Bien sûr, en dépit de sa "simplicité", cet événement n'en représente pas moins l'apogée de la vie humaine. Mais il n'est en fait qu'un retour à l'état "naturel" "originel", où la Conscience se retrouve elle-même et où l'on découvre, dit Margarete, que «l'amour est partout» et que «chaque personne est dans cet amour et est cet amour.»
