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Paru le 04/11/2022 | Broché 164 pages
Public motivé
sous la direction de Jessica Brandler-Weinreb | préface Gilles Pinson | postface Alice Mazeaud
Le 17 mars 2020, le gouvernement français prenait des mesures inédites pour lutter contre la propagation de l'épidémie de Covid-19. Ces mesures ont bouleversé la vie quotidienne à tous les niveaux, plus ou moins intensément, selon les situations de vie de chacun·e. Dans ce contexte de crise sanitaire, un discours politique et médiatique a émergé autour des solidarités.
Un projet de recherche participative en sociologie (SCIVIQ) voit le jour pour étudier de près les dynamiques locales d'organisation des habitant·e·s et des familles, dans plusieurs quartiers populaires de la Nouvelle-Aquitaine. Il s'intéresse aussi aux changements que la pandémie a engendrés dans les structures qui interviennent dans les quartiers. Parmi les différents dispositifs développés, des reportages photographiques et sonores sont imaginés et proposés aux habitant·e·s qui deviennent les guides de la démarche. Cette collaboration entre recherche et photographie s'intéresse aux différentes dimensions du vécu de cette période historique. Elle pose le regard sur ce qui est donné à voir et tend l'oreille sur ce qui est donné à écouter par les habitant·e·s des quartiers. Elle témoigne des difficultés rencontrées et des ressources mobilisées pour continuer à vivre, à survivre, dans ce contexte. L'ouvrage retrace aussi le rapport aux différents « chez soi » : espaces confinés au sein des logements, lieux arpentés, traversés, (re)découverts, investis ou évités au sein des territoires aux frontières symboliques redéfinies par les mesures sanitaires.
Ce livre propose d'élargir le regard qui a été posé sur les quartiers populaires pendant la crise de Covid-19, en France, pour s'intéresser aux différentes dimensions de l'expérience pandémique des habitant·e·s notamment grâce à une collaboration entre recherche et photographie.
Sociologue, Jessica Brandler-Weinreb est chercheuse associée au Centre Émile Durkheim / Sciences Po Bordeaux. Ses travaux portent sur le rapport au politique et sur la construction de la citoyenneté en milieux populaires, étudiés par le prisme du genre et de la jeunesse.
Anne-Laure Legrendre est enseignante-chercheuse en santé environnementale à l'Université de Versailles St-Quentin-en-Yvelines. Elle s'intéresse aux liens entre bien-être et pouvoir d'agir dans son milieu de vie dans les quartiers populaires, en prenant comme point de départ de son analyse l'expérience vécue des habitants.
