Serie : Essais pour une histoire de l'art diachronique et pluridisciplinaire. Vol 3
Collection(s) : Histoires croisées
Paru le 25/01/2024 | Broché 199 pages
Public motivé
Quelles traces pour l'histoire de l'art et l'archéologie ?
Essais pour une histoire de l'art diachronique et pluridisciplinaire III
La notion de trace est un objet de recherche pour de nombreuses disciplines et une question ouverte. Mais qu'est-ce qu'une trace pour un archéologue, un historien de l'art ? En quoi la notion de trace permet-elle de trouver des points de convergences ou de divergences méthodologiques ? Selon quels processus les traces sont-elles rendues visibles ? Qui laisse des traces ? Quelles relations les créateurs et producteurs entretiennent-ils avec les traces de leur travail ? De quelle manière les technologies du multimédia interviennent-elles aujourd'hui dans la reconstitution des traces ?
Les contributions réunies ici proposent d'envisager la notion de trace selon trois axes qui peuvent être imbriqués ou dissociés : traces de fabrication, traces d'usage/d'utilisation/voire d'usure, traces comme méthode d'interprétation. La notion de trace est envisagée de la période antique aux aspects les plus contemporains de la création artistique et architecturale et sous toutes ses formes, créations éphémères, tissus, chapiteaux en pierre, performances, céramiques, etc.
Cette publication se situe dans le prolongement de questionnements diachroniques et pluridisciplinaires qui ont nourri deux précédentes journées d'étude adossées aux travaux transdisciplinaires de l'axe 2 « Production et pratiques sociales des arts » du CHEC (Centre d'Histoire « Espaces et Cultures ») et publiées chez le même éditeur.
Professeure à l'Université Clermont Auvergne, Catherine Breniquet est archéologue et membre du CHEC. Elle est spécialisée dans l'étude des civilisations de l'Orient ancien. Ses travaux portent plus spécifiquement sur la Mésopotamie archaïque.
Fabienne Colas-Rannou est maîtresse de conférences en histoire de l'art et archéologie antiques à l'Université Clermont Auvergne et membre du CHEC. Elle est spécialiste d'iconographie du monde grec et de l'Anatolie antiques et particulièrement des rapports entre images et société en Lycie.
Professeure d'histoire de l'art contemporain à l'Université Clermont Auvergne, Marianne Jakobi est directrice-adjointe du CHEC. Elle est spécialiste des relations entre art, littérature et édition et de l'approche génétique de l'art. Ses recherches actuelles portent sur la production et les pratiques sociales des arts.
