Qui a tué Elvis ? : mort(s) d'un roi

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 139 pages
Poids : 190 g
Dimensions : 15cm X 19cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-916560-07-6
EAN : 9782916560076

Qui a tué Elvis ?

mort(s) d'un roi

de

chez Autour du livre

Collection(s) : Les cahiers du rock

Paru le | Broché 139 pages

Tout public

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illustrations David Scrima


Quatrième de couverture

Qui a tué Elvis ?

Mort(s) d'un Roi

16 août 1977. Il ne reste d'Elvis Presley qu'une dépouille à moitié nue, le visage noyé dans une mare de vomi, la bouche ouverte, la langue à moitié tranchée par sa mâchoire déjà rigide. Ainsi est mort un homme de quarante-deux ans qui a changé le monde, aussi démesuré dans l'indignité de son trépas que dans la flamboyance du destin qu'il s'était choisi. Vulgaire et gracieux, noble et médiocre, réactionnaire et innovateur, lubrique et pieux, Elvis fut tout pour tout le monde et, au final, rien pour lui-même. Alors que trente ans nous séparent désormais de la date de sa mort officielle, les questions hantent toujours les esprits : pourquoi Elvis est-il mort ? Et, directement ou indirectement, quelqu'un ou quelque chose l'a-t-il tué ? Car si tout le monde s'accorde à reconnaître que sa consommation proprement inimaginable de médicaments a eu raison de sa santé physique (et probablement mentale), ce constat n'est pas suffisant. Peut-être parce qu'on cherche toujours un coupable pour la mort d'un être aimé. Peut-être aussi parce qu'il y a des tas de façons de tuer un homme. Et la plus pernicieuse est de lui ôter le goût de la vie. Quiconque consultera l'un des innombrables recueils de souvenirs, biographies et livres théoriques comprendra vite à quel point l'existence d'Elvis a été pourrie par des choix malencontreux, des hésitations malheureuses, des veuleries coupables, des exploitations minables et des trahisons honteuses, depuis les turpitudes et les manipulations du Colonel Parker jusqu'aux bouffonneries de ses hommes de main, dont l'unique activité a été, durant un quart de siècle, d'obéir aux caprices de leur employeur. Et si, finalement, le King avait juste décidé de commettre « le plus lent suicide de tous les temps » ? S'il s'était laissé mourir, lentement, inconsciemment, incapable de vivre une existence normale, isolé dans la tour d'ivoire de Graceland où il régnait en monarque absolu, désespéré par le deuil de sa mère, jamais achevé, par le départ de son épouse Priscilla, par l'étourdissement mental du concert Aloha From Hawaii, par sa situation financière désastreuse après un nouveau coup bas du Colonel. Tel un antiportrait, Qui a tué Elvis ? dresse l'inventaire des « petites morts » successives de l'homme-Roi Elvis, avant qu'il ne renaisse en un mythe éternellement vivant.