Qui croit lutte : discours devant le Sénat brésilien lors du procès en destitution. Le coup d'Etat, un processus

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 57 pages
Poids : 138 g
Dimensions : 15cm X 21cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-87704-218-5
EAN : 9782877042185

Qui croit lutte

discours devant le Sénat brésilien lors du procès en destitution

de

chez Unes

Collection(s) : Unes idées

Paru le | Broché 57 pages

Tout public

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texte établi, annoté et préfacé par Maud Chirio | traduit du portugais (Brésil) par Flora Bonfanti


Quatrième de couverture

« L'importance du discours que Dilma Rousseff prononce face au Sénat le 29 août 2016 tient d'abord à cette conscience qu'elle laisse à l'histoire : quelles que soient ses erreurs politiques, quelles que soient les compromissions d'autres membres de son parti, la présidente brésilienne est à cet instant victime d'un coup d'Etat. Un coup d'État aux formes nouvelles, sans tambour ni trompette, sans chars dans les rues ni général aux lunettes fumées. Un coup d'État 2.0, adapté au discrédit de la violence politique explicite que le XXe siècle a légué au siècle suivant. »
Maud Chirio

Ce discours historique au Sénat est le point culminant du procès qui a conduit à la destitution de Dilma Rousseff, première femme élue à la présidence du Brésil. Quatre ans après son éviction, elle revient dans un texte écrit spécialement pour cette édition sur les conséquences du coup d'Etat, jusqu'à l'avènement de Jair Bolsonaro qui précipite « ce Brésil inégalitaire et injuste » vers un désastre encore aggravé par la pandémie. Qui croit lutte expose implacablement les mécanismes qui entraînent la fracturation et l'appauvrissement d'une société, quand l'État de droit devient un instrument dévoyé par une classe politique corrompue.

Biographie

Dilma Rousseff est née en 1947. Elle rejoint en 1968 le Commando de libération nationale, qui lutte contre la dictature militaire au Brésil. Arrêtée en 1970, elle est torturée et reste emprisonnée pendant trois ans. Figure politique importante de la gauche brésilienne, elle rejoint le Parti des travailleurs puis est nommée ministre par Lula lorsqu'il accède au pouvoir en 2003. Elle lui succède en 2010 à la présidence de la République. Réélue en 2014, elle est destituée par le Sénat en 2016.