Paru le 19/05/2008 | Broché 239 pages
traduit du serbo-croate par Brigitte Mladenovic
La structure de ce roman est semblable à celle d'une pièce polyphonique, dans laquelle se déploient [les] trois histoires de Sara, Sofia et Maria, de leurs amours et de leurs amants Maximilian Stutz, Andreï Jan et Wolfgang Amadeus Mozart. Les histoires sont agencées de telle façon qu'elles se complètent et s'éclairent mutuellement, bien qu'elles soient dans leur essence entièrement autonomes et distinctes, qu'elles se déroulent à des endroits et des époques différentes, et que leurs personnages ne se connaissent pas [...]. Un premier roman plein de force et de fraîcheur, passionnant et captivant, dramatique et habilement écrit, intelligent et plein d'érudition, [...] une écrivaine mûre, cultivée, talentueuse et sensible, de grande envergure. [...]
Ostoja Prodanovic, revue Napred, 26 juin 2006
[...] Sanja Domazet s'efforce de raconter ce qui est le plus difficile à raconter, les profondeurs de la conscience humaine qui sont intuitives et sensuelles (au sens d'ouverture absolue à toute forme de sentiments et de sensations) et qui, à vrai dire, précèdent toute verbalisation, toute langue, et doivent être considérées, comprises et écoutées comme une musique de l'âme.
Mihajlo Pantic, écrivain et critique littéraire
Sanja Domazet enseigne le journalisme à la Faculté des sciences politiques de Belgrade. Dramaturge, ses pièces figurent au répertoire de plusieurs scènes importantes en Serbie. Elle est aussi critique littéraire et théâtral pour le quotidien Danas.
Qui pleure a obtenu le prix Zensko pero (équivalent du prix Femina en Serbie) en 2005 et le prix Mesa Selimovic en Bosnie-Herzegovine. Le livre en est à sa quatrième réédition en Serbie et a déjà été traduit en polonais et en bulgare.