Collection(s) : Le Regard littéraire
Paru le 06/06/2002 | Broché 89 pages
Tout public
édition Paul Gorceix
«L'éternelle jouvence des drames cornéliens et raciniens est aussi intarissable que celle des drames de Shakespeare, et l'on verra bientôt, croyons-nous, que des deux, c'est en Shakespeare qu'il y a le plus de démodé.
Certes, ne songe-t-on plus au pauvre Nicolas Boileau, dès qu'on est entré profondément en ces maîtres. Son code d'art paraît si étroit, ses vues si vulgaires, ses axiomes si plats, son idéal si rapproché que l'on s'étonne de voir Racine s'inquiéter de son opinion et n'être point indifférent à son suffrage. Boileau ôté, on peut se demander vers quels autres ports il aurait appareillé.»
Emile Verhaeren
Verhaeren, critique littéraire, témoigne ici de son admiration pour Corneille, Racine et le classicisme français. Mais en même temps, lui, l'ennemi de toute contrainte en art, dit, non sans irritation, son mépris pour Boileau, le magister de L'Art poétique.
Paul Gorceix est l'éditeur de cette réédition de textes oubliés, qui renvoient l'image de l'attitude des écrivains belges face à la tradition classique française.