Paru le 27/10/2010 | Broché 117 pages
préface Martine Morillon-Carreau
Serreau, pour qui "chaque vie n'est qu'une ombre / qui passe sur des ombres", confirme, approfondit, son image et son oeuvre de poète saturnien...[...] des vers qui rendent au plus près cette tension si précieuse entre la dureté, la fermeté du matériau et la forme poétique qui résiste...[...] une présence peut-être, que les mots ont à dire, comme au-delà d'eux-mêmes.
Martine Morillon-Carreau
La grande qualité des poèmes de Claude Serreau est de nous émouvoir avec les simples mots empruntés au plein jour de l'imaginaire. Une oeuvre entièrement vouée à l'homme et à ses miroirs, à ses carences, à l'homme debout en toutes circonstances, sans cesse sollicité par le temps...
Jean Chatard
Claude Serreau accorde ses vers aux vibrations de l'univers, et le sel de sa mémoire sait donner goût aux instants fugitifs de notre terre... Une oeuvre vraie dont l'un des charmes - et non le moindre - tient dans le subtil alliage opéré dans une écriture mariant la retenue et la flamboyance.
Jean-Claude Albert Coiffard
J'aime particulièrement dans tes poèmes leur mouvement qui va vers leurs "chutes" détachées [...] qui condensent l'expression dans de fortes et subtiles images... Et on reconnaît clairement ta voix... "À chacun sa musique" en effet. La tienne est de toute beauté.
Roland Halbert
Claude Serreau, né en 1932 à Les Sorinières, alors village dans la banlieue de Nantes ; enseignant, il n'a jamais quitté les parages de l'Atlantique, entre la Vendée et le Finistère Sud où il réside maintenant une partie de l'année. Viscéralement attaché à ces pays et paysages de l'Ouest qui ont influencé ses textes, il n'oublie pas ce qu'il doit à Cadou, Guillevic, Lelubre et Laroche qui ont incarné, à ses yeux, la Poésie. Il a collaboré à la revue de Gilles Fournel, Sources, et depuis les années 60, publie dans Traces que dirige son ami et habituel éditeur Michel-François Lavaur.
