Rayon Lien social (groupes et individu dans la société)
Ranger sa vie : une anthropologie des espaces potentiels

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 161 pages
Poids : 188 g
Dimensions : 13cm X 20cm
ISBN : 978-2-38519-201-3
EAN : 9782385192013

Ranger sa vie

une anthropologie des espaces potentiels


Paru le
Broché 161 pages

Quatrième de couverture

« L'ouvrage se penche sur les processus d'agencement et de rangement, qu'ils soient mentaux ou matériels, comme moyens de mettre de l'ordre dans sa vie, tout en interrogeant la logique sous-jacente à ces pratiques, souvent qualifiées de "magiques" par les acteurs. »

Ranger sa vie une anthropologie des espaces potentiels

Par quels procédés s'y prend-on pour « mettre de l'ordre » - chez soi, dans sa tête, dans sa vie ?

Cet ouvrage explore les liens entre l'organisation des espaces intérieurs (psychiques) et extérieurs (physiques) selon une approche anthropologique. À travers une analyse ethnographique basée sur deux terrains fort distincts - un groupe de parole aborigène (Australie) et les professionnelles du rangement (Belgique) -, il examine comment la manipulation de l'espace, des objets et des discours permet aux acteurs de restaurer un équilibre entre soi et le monde, et ainsi recouvrer un sens à leurs existences. L'ouvrage se penche sur les processus d'agencement et de rangement, qu'ils soient mentaux ou matériels, comme moyens de mettre de l'ordre dans sa vie, tout en interrogeant la logique sous-jacente à ces pratiques, souvent qualifiées de « magiques » par les acteurs.

Comment se fait-il que pour ranger son intériorité, il faille ranger son intérieur ? Pourquoi est-il nécessaire d'arranger les choses, pour arranger les gens ? Quelle logique peut-on bien extraire de tous ces procédés « magiques » de rangement et d'arrangement ?

À la lumière de matériaux ethnographiques issus des deux terrains précités, ce livre tente d'apporter quelques pistes de réponses à ces questions.

Biographie

Edgar Tasia est anthropologue. Ses recherches lui ont permis d'étudier le traumatisme postcolonial des aborigènes d'Australie. Il a ensuite réalisé une recherche postdoctorale sur le phénomène du hoarding en Belgique. Il est désormais assistant en didactique des sciences sociales à l'université de Liège et membre du laboratoire OMER (Observer les mondes en recomposition).

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