Collection(s) : Rediviva
Paru le 15/09/2008 | Broché 12 pages
Tout public
Rapport sur la concession des mines d'antimoine sulfuré
De Saint-Michel-de-Dèze (Lozère)
La Concession de Saint-Michel renferme une étendue de 16 kilomètres carrés, 71 hectares, se développant sur les communes du Collet, de Saint-Michel-de-Dèze et de Saint-Hilaire-de-Lavit.
Cette Concession est traversée par une route nationale que doit relier Florac, chef-lieu d'arrondissement de la Lozère, avec Alais, chef-lieu d'arrondissement du Gard ; mais, c'est surtout avec Sainte-Cécile-d'Andorge, station de la Compagnie P.-L.-M., sur la voie ferrée de Nimes à Saint-Ger-main-des-Fossés, que les concessionnaires auront intérêt à être en communication par la route du Collet à Sainte-Cécile-d'Andorge ; on pourra, par cette voie, expédier aux fonderies, les minerais triés, ou bien recevoir le combustible nécessaire à la fusion, et porter l'antimoine sur les marchés de métaux. Notons en passant que ces Mines ne sont qu'à 8 et 12 kilomètres et à niveau de la voie ferrée.
Les filons d'antimoine sont connus depuis fort longtemps dans la Concession de Saint-Michel-de-Dèze, leur exploitation est la plus importante de celles de la Lozère (1) ; elle a donné lieu à des travaux superficiels très développés, d'où il en est sorti une forte quantité de ce métal, ainsi que l'attestent les nombreuses haldes recouvertes de scories, ou gangues provenant des fonderies organisées en plein air, pour séparer le sulfure de sa gangue, ou, pour nous servir de l'expression vulgaire, pour fabriquer l'antimoine cru.
