Rayonnement de l'orgue orléanais, du XVIIe au XXe siècles : François Roberday, Pierre Bridard, Pierre Delorme, Jean Baptiste Isnard, Adrien Lépine, Claude et Alfred Lorot (incluant Dom Bedos en Pithiverais) : en supplément, Noël Grantin, facteur d'orgues bourguignon, à Saint-Benoît-sur-Loire au XVIIe siècle

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 233 pages
Poids : 600 g
Dimensions : 18cm X 27cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-7521-0481-6
EAN : 9782752104816

Rayonnement de l'orgue orléanais, du XVIIe au XXe siècles

François Roberday, Pierre Bridard, Pierre Delorme, Jean Baptiste Isnard, Adrien Lépine, Claude et Alfred Lorot (incluant Dom Bedos en Pithiverais)
en supplément, Noël Grantin, facteur d'orgues bourguignon, à Saint-Benoît-sur-Loire au XVIIe siècle

de

chez Ed. Delatour France

Collection(s) : Organ prestige

Paru le | Broché 233 pages

Tout public

59.00 Disponible - Expédié sous 10 jours ouvrés
Ajouter au panier

préface de Frédérique Hamm


Quatrième de couverture

Rayonnement de l'Orgue Orléanais du XVIIe au XXe siècles

L'ouvrage de François-Henri Houbart, « Rayonnement de l'Orgue Orléanais », retrace la vie et l'oeuvre de quelques noms de l'Orgue depuis le XVIIe siècle liés à Orléans et à sa région, et dont certains sont connus dans le monde entier.

Ainsi, alors qu'un Pierre Bridard travailla aux orgues des cathédrales de Bourges et de Nantes, Pierre Delorme, moine augustin, organiste et facteur d'orgues, quitta sa ville d'Orléans vers 1700 pour s'installer dans l'est de la France et côtoyer l'organier Andreas Silbermann. Du Frère Delorme, demeure le beau buffet d'orgue de Sarre-Union en Alsace sous lequel il fut enterré.

À Jean Baptiste Isnard, installé rue d'Illiers à Orléans, on doit le somptueux orgue de Pithiviers très connu pour sa beauté visuelle et musicale qui le font jouer et enregistrer par des organistes venus de tous les continents. Malgré sa réputation justifiée, Isnard n'exerça jamais dans la capitale où la situation était assez bloquée par François Henri Clicquot, facteur d'orgues du Roi, qui « régnait » sur la quasi-totalité des instruments.

Adrien Lépine, facteur d'orgues du Roi, beau-frère de Clicquot, érigea, sur les conseils de Dom Bedos de Celles, l'orgue de Montargis, ville où il vécut dans le dernier quart du XVIIIe siècle ; on peut toujours admirer la boiserie de son orgue à l'église Sainte-Madeleine.

François Roberday, organiste et compositeur du XVIIe siècle dont les douze magnifiques « Fugues et Caprices » pour orgue sont joués et enregistrés par les plus grands maîtres, était issu d'une famille orléanaise ; son père, né à Orléans, fut orfèvre du Roi et facteur d'orgues amateur, et son grand-père, Gervais, y était marchand de vin. Un oncle de François, Claude, entra comme moine bénédictin à l'abbaye de Fleury à Saint-Benoît-sur-Loire.

Une place est aussi réservée à Noël Grantin, organier bourguignon, qui installa deux instruments en l'abbatiale de Saint-Benoît-sur-Loire au milieu du XVIIe siècle.

Tous ces noms réputés de l'Orgue font honneur à Orléans et à l'Orléanais ; ils ont contribué à la richesse artistique d'une région, attestant du fait qu'on pouvait s'émanciper de Paris en oeuvrant parfaitement. À travers les siècles, artistes et artisans, souvent itinérants, ont toujours prouvé que la province était un formidable terreau et un extraordinaire moyen d'échanges, de recherche, d'ouverture et de rayonnement.

Par sa situation géographique, grâce également à la Loire et à son trafic fluvial, Orléans, important port, et l'Orléanais, véritable carrefour nord-sud/est-ouest surent profiter de bénéfiques influences. Cette localisation permit d'irradier, comme ce fut le cas d'un Bridard ou d'un Isnard, par exemple, qui arriva du midi de la France où il profita des précieuses leçons de son célèbre oncle, le Frère Jean Esprit, auteur de l'orgue de Saint-Maximin en Provence.