Réalisme de l'image féminine au paléolithique

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 246 pages
Poids : 733 g
Dimensions : 21cm X 30cm
Date de parution :
EAN : 9782271050779

Réalisme de l'image féminine au paléolithique

de

chez CNRS Editions

Collection(s) : Cahiers du quaternaire

Paru le | Broché 246 pages

Public motivé

47.30 Indisponible

préface Henri Delporte | postface Denise de Sonneville-Bordes


Quatrième de couverture

De par sa formation de gynécologue et sa parfaite connaissance du corps de la femme, tant du point de vue anatomique que physiologique, l'auteur apporte des éléments différents, originaux sur l'analyse de l'image de la femme dans l'art préhistorique.

C'est au Paléolithique supérieur qu'apparaissent les premières représentations humaines. L'observation de ces images permet de compléter les données fournies par l'anthropologie des restes osseux. Chez les humains féminins, outre une étude des formes, elle autorise une analyse du retentissement physique de l'exercice des fonctions liées à la reproduction. Consacrée aux figurations féminines sculptées ou gravées du Gravettien et du Magdalénien français, cette étude révèle que les artistes paléolithiques ont moins cherché à produire des portraits fidèles de femmes qu'à mettre en évidence des fonctions concernant la reproduction, avec des figures présentant la même diversité que chez le vivant et par des modes d'expression largement conditionnés par la culture.

C'est au Paléolithique qu'apparaissent les premières représentations humaines. L'observation de ces images permet de compléter les données fournies par l'anthropologie des restes osseux. Chez les humains féminins, outre une étude des formes, elle autorise une analyse du retentissement physique de l'exercice des fonctions liées à la reproduction. Tel est le thème de ce numéro des "Cahiers du Quaternaire" consacré aux figurations féminines sculptées ou gravées du Gravettien et Magdalénien français. L'ouvrage s'ouvre par un rappel des caractères morphologiques du corps de la femme et de ses modifications selon les évènements physiologiques expérimentés, caractérisant ce que Jean-Pierre Duhard dénomme : "l'identité physiologique féminine". L'auteur recense l'ensemble des figures féminines connues en France, y compris celles récemment identifiées, et présente une révision critique avec des éléments descriptifs méconnus, susceptibles de leur donner un sens nouveau. Enfin, une analyse du réalisme des figures permet de démontrer que celui-ci n'est pas de type anatomique, au sens "photographique" du terme, mais bien "physiologique". Il permet d'appréhender le vécu fonctionnel du sujet représenté et peut-être la motivation de cet art figuratif humaniste. Cette étude révèle que les artistes paléolithiques ont moins cherché à produire des portaits fidèles de femmes qu'à mettre en évidence des fonctions concernant la reproduction, avec des figures présentant la même diversité que chez le vivant et par des modes d'expression largement conditionnés par la culture.