Recherches germaniques, hors série, n° 17. Humains, plus qu'humains, posthumains : nouveaux questionnements de la science-fiction actuelle. Menschen, Ubermenschen, Nachmenschen : neue Themen der aktuellen Science-Fiction

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 214 pages
Poids : 393 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 979-10-344-0117-8
EAN : 9791034401178

Humains, plus qu'humains, posthumains

nouveaux questionnements de la science-fiction actuelle

chez Presses universitaires de Strasbourg

Serie : Recherches germaniques, hors série. Vol 17

Paru le | Broché 214 pages

Public motivé

Revue
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Quatrième de couverture

Recherches germaniques

Hors-série n°17

Les auteur·e·s des articles de ce numéro hors-série intitulé Humains, plus qu'humains, posthumains abordent, dans une perspective critique, des questionnements relatifs aux limites de l'humanité tels que les développent des romans et des films/séries de science-fiction. L'effroi, voire la terreur face à la 'biomachine' impliquant une « obsolescence de l'homme » (Günther Anders) restent bien entendu le sujet de nombreuses oeuvres liées à ce genre. Il n'en est pas moins vrai que cette thématique semble s'infléchir, notamment dans des productions plus exigeantes auxquelles sont consacrés les articles de ce numéro. Chez nombre d'auteur·e·s majeur·e·s, l'autre 'biomachinique' est désormais présenté comme un être doué de sensibilité. La peur semble lentement s'estomper au profit de l'affirmation de l'affect ou de l'affection face au monstre biomécanique artificiellement créé. Ainsi la science-fiction actuelle s'ouvre à l'idée de fusion du biotechnologique, de l'humain et de l'animalité, comme chez Dietmar Dath. La science-fiction se situe donc dans le droit sillage du 'tournant émotionnel' (emotional turn) qui s'est affirmé au tournant du XXIe siècle.


Unter dem Titel Menschen, Übermenschen. Nachmenschen befassen sich die verschiedenen Artikel dieser Sondernummer in kritischer Perspektive mit der Problematik der « Grenzen der Menschheit » , wie sie in Science-Fiction Filmen und Romanen dargestellt werden. Zwar fokussiert die Science-Fiction Produktion immer noch auf die Angst des Menschen vor den .Biomaschinen', wie dies treffend in der Formulierung « Antiquitiertheit der Menschheit » (Günther Anders) zum Ausdruck kommt, aber in anspruchsvollen Texten oder aktuellen Science-Fiction Filmen setzen sich verstärkt andere Vorstellungen durch. Die maschinelle Andersheit wird von bedeutenden Autorinnen auch als sensibles Wesen dargestellt, so dass Angst und Terror gegenüber den biotechnologischen Wesen an Bedeutung verlieren. Der Umgang mit künstlich geschaffenen « Monster-Maschinen » steht nun zunehmend unter dem Zeichen des Affekts und einer gewissen Zärtlichkeit, wobei eine mögliche Verschmelzung des Biotechnologischen, des Humanen, bzw. des Animalischen, wie bei Dietmar Dath, an Bedeutung gewinnt. Science-Fiction siedelt sich also auch im Kontext des emotional tum an, der sich im Umgang mit der Andersheit um die Jahrhundertwende herauskristallisiert hat.