Recherches philosophiques

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 367 pages
Poids : 450 g
Dimensions : 14cm X 23cm
Date de parution :
EAN : 9782070758524

Recherches philosophiques

de

chez Gallimard

Collection(s) : Bibliothèque de philosophie

Paru le | Broché 367 pages

Etudiants

31.50 Disponible - Expédié sous 6 jours ouvrés
Ajouter au panier

traduit de l'allemand par Françoise Dastur, Maurice Elie, Jean-Luc Gautero et al. | avant-propos et appareil critique Elisabeth Rigal


Quatrième de couverture

OEuvre maîtresse de la seconde manière wittgensteinienne, les Recherches philosophiques ont été à maintes reprises remises sur le métier par leur auteur. Elles ne constituent pas un texte achevé, mais un work in progress: la version imprimée de la première partie est en fait une troisième version de l'ouvrage (elle fut rédigée pendant l'année universitaire 1945-1946 et il semble bien que Wittgenstein la retravaillait encore à la veille de sa mort), et la seconde partie provient d'un manuscrit issu de la réélaboration et de la réorganisation de matériaux contenus dans différents textes écrits entre 1945 et 1949.

Publiées en 1953 après la mort de Wittgenstein par deux de ses exécuteurs littéraires (G.E.M. Anscombe et R. Rhees) et saluées dès leur parution par des comptes rendus substantiels et élogieux, signés de noms célèbres (N. Malcolm, P.F. Strawson, J. N. Findlay et P. K. Feyerabend), dont l'un présente Wittgenstein comme «le premier philosophe de l'époque», les Recherches se sont très vite imposées non seulement comme un texte de référence en philosophie du langage, mais aussi comme un classique de la philosophie contemporaine. Elles ont eu une influence considérable sur divers courants dominants de la philosophie de la fin du XXe siècle (principalement outre-Manche et outre-Atlantique, mais aussi en Allemagne à travers K. O. Apel), et elles sont à la source de bien des débats actuels qui débordent très largement le cadre de la philosophie académique.

À vrai dire, elles occupent une position singulière dans le champ contemporain qui tient notamment à leur remise en question des sublimités métaphysiques et des réductionnismes en tout genre et à leur refus catégorique de toute théorie de la signification et de toute quête d'une terre ferme de l'origine - refus qui les tient à l'écart, d'une part des ambitions de la tradition analytique, et d'autre part des présupposés de la tradition continentale, et qui les conduit sur la voie d'une analytique de la quotidienneté dont on n'a certainement pas fini de mesurer la fécondité.