Collection(s) : Mondes lusophones
Paru le 25/02/2014 | Broché 310 pages
Public motivé
préface de Nuno Júdice
Cette recherche porte sur la poésie portugaise de la deuxième moitié du XXe siècle, plus précisément sur l'oeuvre poétique et métapoétique de Sophia Andresen, Eugénio de Andrade et António Ramos Rosa. Ces auteurs montrent une grande confiance dans le dire poétique, perçu comme potentialité conciliatrice entre le sujet, le monde et la parole. La Poésie constitue chez eux une gnose ou une connaissance. Après la crise du langage qui a mené à une poésie fataliste, leur originalité réside dans la capacité de réinventer ou de reconstruire un sens pour le dire poétique et d'y puiser une énergie réparatrice.
Dans cette construction de sens, l'image poétique assure un rôle essentiel et le thème de la nudité apparaît comme un paradigme de la vérité. Ainsi, le rapport complémentaire entre imagination productive et expérience vécue trouve une place importante dans cette réflexion dans la mesure où ce rapport permet que la fable et le réel cohabitent dans le poème.
Maria Helena Jesus est née en France en 1972. Après une maîtrise de lettres modernes à l'Université de Coimbra, elle a obtenu DEA et doctorat à l'Université de la Sorbonne-Nouvelle-Paris III. Ses travaux de recherche portent sur le dialogue entre la littérature et la philosophie.