Reine à Bornéo : souvenirs d'une vie singulière (1849-1936)

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 333 pages
Poids : 360 g
Dimensions : 13cm X 20cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-35074-697-5
EAN : 9782350746975

Reine à Bornéo

souvenirs d'une vie singulière (1849-1936)

de

chez Magellan & Cie

Collection(s) : Les explorateurs

Paru le | Broché 333 pages

Tout public

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traduit de l'anglais par Michelle Deperrois-Fayet & Christine Ribardière | présenté par Alain Quella-Villéger


Quatrième de couverture

Reine à Bornéo

« Je fus surprise de voir la porte s'ouvrir et le rajah entrer dans la pièce. Il s'installa sur une chaise, près de moi, et posa sur les touches du piano un petit morceau de papier sale, griffonné au crayon. - Lisez ça ! , me dit-il. Je le regardai, surprise, pris le papier et découvris ces mots : "Si humblement, le roi vous demandait d'être sa reine, diriez-vous non ? " En les lisant, j'éclatais de rire, car je pensais que c'était une plaisanterie destinée à me distraire. - Ne riez pas, ordonna-t-il, mécontent, je suis on ne peut plus sincère... »

Biographie

Ainsi démarre la folle aventure d'une jeune fille de vingt et un ans, britannique née en France, que rien ne prédestinait à tenir un tel rôle en Malaisie. Margaret Brooke (1849-1936) raconte sans fards la vie quelle mène au Sarawak au temps des « rajahs blancs » et des Dayaks coupeurs de tête. Faisant fi de beaucoup des convenances de son époque victorienne, elle se lie davantage avec ses « amies malaises », qui lui apportent sérénité, curiosité et joie de vivre, plutôt qu'avec la « bonne société » présente sur place. Son récit, Good morning and good night (1934), traduit par Michelle Deperrois-Fayet et Christine Ribardière, est le portrait d'une femme libre, capable de passer des splendeurs d'un pays « exotique » aux fastes de la cour de Londres au gré de l'alternance de ses séjours, et de nourrir ses amitiés avec simplicité auprès de gens humbles comme avec des grands intellectuels tels que Henry James ou Pierre Loti. Tous ses malheurs personnels, avec notamment la perte de ses enfants, n'entament pas un solide appétit de vivre pour profiter à plein de son histoire, dont Alain Quella-Villéger retrace les grandes lignes dans une postface circonstanciée.