Collection(s) : Collection noire d'histoire
Paru le 20/03/2009 | Broché 316 pages
Je ne vois personne dans les bâtiments qui m'entourent, aucune lumière, aucun signe de vie. L'odeur, loin de s'estomper, devient plus prégnante. Je m'apprête à ressortir du jardin botanique, quand je découvre, flanquée à une sorte de pigeonnier surmonté d'une tourelle, une cheminée qui crache sa fumée, plus épaisse que la nuit. La lumière rouge d'un foyer danse par moments, à travers les impostes de l'immense porte. Une silhouette sort de la grande salle, traverse le jardin sans me remarquer, et disparaît sous le porche. Je m'approche et pousse le battant laissé entrouvert. Au sol, des cadavres d'animaux gisent en tas...
La Grande Guerre est achevée depuis trois ans déjà et chacun reprend sa place comme il peut dans une société qui s'étourdit pour oublier. Pourtant, les douleurs et les blessures rejaillissent de façon bien étrange...
Toulouse des années vingt abrite dans ses flancs l'École vétérinaire qui connaît ses propres codes, ses propres règles. Un seul homme ose l'affronter et prétend y rendre justice.
Lauréat de plusieurs concours de nouvelles, Benoît Séverac a remporté avec son premier roman « Les chevelues », paru en 2007 dans la collection noire d'Histoire éd.TME , le Grand prix littéraire de la ville de Toulouse 2008 et le Prix de la ville de Saint-Lys 2008.
Il confirme avec ce nouvel opus une écriture originale, empreinte d'humanité, qui l'inscrit dans le paysage des auteurs toulousains.
