Paru le 13/06/2013 | Broché 281 pages
Public motivé
sous la direction de Michel Wievorka
Aspiration puissante, la justice s'incarne dans des institutions et constitue une catégorie décisive du débat politique.
La demande de justice, quant à elle, se développe à partir d'un sentiment parfois profond d'injustice. Un tel sentiment est-il dû au renforcement des inégalités sociales, à la décomposition du lien social et politique, à la corruption, aux «affaires», aux dysfonctionnements de notre système fiscal ? Plus généralement, sur quoi fonder l'opposition du juste et de l'injuste ? La philosophie morale et politique est-elle éclairante à ce sujet ? Et quelle place accorder au droit et à la loi dans la définition du juste et de l'injuste ?
La justice devrait être accessible à chacun, et fonctionner dans le sens de l'intérêt général. Mais n'est-elle pas une justice de classe ? Est-elle bien conforme au principe de l'égalité républicaine ? Une évolution sensible fait que la justice s'intéresse aux victimes, mais à reconnaître les torts subis par les victimes et leurs proches, ne s'interditon pas l'apaisement, ne risque-t-on pas d'ouvrir des plaies et de susciter de nouvelles et douloureuses difficultés ?
À travers différents éclairages et points de vue de spécialistes et d'universitaires, le livre présente les fondements et les enjeux nombreux et sans cesse renouvelés de la question de la justice.