Paru le 07/06/2012 | Broché 230 pages
Tout public
un récit d'Aurélie Taupin
Photographe de l'extrême, Yan Morvan ne vit que pour le goût du risque. Capable de se balader avec sa chambre photographique en pleine guerre du Liban pour tirer le portrait de combattants, il sera condamné à mort à deux reprises, y réchappant toujours de façon miraculeuse. Iran-Irak, Liban, Irlande du Nord, Philippines, chute du mur de Berlin, Rwanda, Kosovo... Correspondant permanent de l'hebdomadaire américain Newsweek, puis de l'agence Sipa, passé par Le Figaro et Paris Match, Yan Morvan a couvert pendant trente ans les principaux conflits mondiaux.
En France, il travaille également sur les gangs, ce qui lui vaut de vivre trois semaines d'horreur absolue avec le serial killer Guy Georges. Aux États-Unis, il n'hésite pas à partir à la découverte du monde des bikers et d'une Amérique totalement déjantée.
Depuis 2004, il enchaîne les reportages sur des sujets de fond : les banlieues et les victimes de guerre ou de la route.
Photographe indépendant depuis 1988, reconnu comme l'un des spécialistes de la photo de guerre, Yan Morvan collabore régulièrement avec la plupart des grandes publications internationales. Ses reportages lui vaudront une nomination pour le prix Robert-Capa, pour son travail au Liban en 1983, deux prix du World Press Photo et de nombreuses récompenses décernées par les écoles de journalisme américaines.
Aurélie Taupin est diplômée de sciences politiques. Elle a été journaliste, avant de rejoindre en 2009 le cabinet ministériel de Frédéric Mitterrand où elle a travaillé notamment sur le dossier du photojournalisme. Elle est aujourd'hui écrivain.
