Représentations sociales et "moments utopiques" : la quête d'un pattern d'indépendance, enfance, militance et habitance, de l'Arlequin à l'Arche-Guédon, à l'ombre des gouvernances

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 469 pages
Poids : 708 g
Dimensions : 17cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-7539-0376-0
EAN : 9782753903760

Représentations sociales et "moments utopiques"

la quête d'un pattern d'indépendance, enfance, militance et habitance, de l'Arlequin à l'Arche-Guédon, à l'ombre des gouvernances

de

chez Connaissances et savoirs

Collection(s) : Sciences humaines et sociales

Paru le | Broché 469 pages

Public motivé

35.00 Disponible - Expédié sous 16 jours ouvrés
Ajouter au panier

Quatrième de couverture

Représentations sociales et « moments utopiques »

Cet ouvrage est tout à la fois un exercice de réflexion, un compagnon de voyage, une méditation et un témoignage sur une époque qui m'a fait rêver au changement et plus encore, le refus d'une résignation au monde tel qu'il m'a été fait, une aventure intellectuelle, l'exploration du « même », du « proche » et « du lointain », un départ à la rencontre de soi-même car « je » est un « autre » comme nous le disons et redisons encore avec Arthur Rimbaud.

L'« utopie » est un lieu qui ne s'avoue pas. Quand la mémoire s'en retire c'est l'histoire qui s'installe. Villes neuves et nouvelles sont les symptômes des impossibles poliorcétiques. La typicité et la marginalité de certaines expériences poussent à en chercher la singularité dans un retour sur une position, celle d'un objet complexe l'urbain : son utopie mise en perspective à partir de son cadre, un lien social à l'origine d'un projet de renouveau volontaire - son moment - pose la question des représentations d'un ensemble de protagonistes et cerne une demande sociale, interroge sur les affaires des uns et des autres : militant, intellectuel, chercheur, « animateur de l'enfance » sur un terrain initial, « initiatique » où concept et mythe s'entrecroisent dans un mouvement de soi vers l'autre : le « moment » utopique donne à la fois le temps et l'élan d'un premier mouvement et une première parenthèse. Surgit l'habitant lointain d'un univers exposé à l'incertaine et aléatoire présence de l'enquêteur. Il s'agit de trouver quelque raison d'être à « être habitant », réhabiliter une ambulation de proximité.

Dans les rêves d'intégration il s'agit de prendre le monde au mot. Le sociologue prudent saura tenir sa langue et échapper au choc des valeurs. La neutralité axiologique n'épouse pas nécessairement les incertitudes partisanes. Il faut raison garder et quitter les certitudes de la reproductibilité. Penser le social ni plein ni vide mais incertain et flou et, considérer les débords. Reposer le problème de la singularité dans la compréhension du social, de l'invention des moyens de l'échange, d'une labilité de l'être, de l'insaisissable haleine à la respiration profonde, en deçà des laxismes et des crispations épistémologiques, retrouver les coeurs des variations, rencontrer dans l'interposition les voix du social, un accès au monde et à une figure de l'humain qui en subvertit les déformations.

Biographie

Gérard Dehier est né en 1947 à La Tronche, seule commune de l'Isère qui a gardé son nom républicain. Il a essayé de penser pédagogie, révolution culturelle et démocratie avancée dans un monde pesant de trop de quiétude. Après un séjour de six ans en Algérie comme coopérant il apprend la distance par rapport à un univers familier sans rompre le lien avec le projet initial de comprendre les mécanismes d'une société : la sienne - pour la changer, convaincu que le premier acte militant est la réflexion. Il a continué à coopérer à Paris I en formation continue pour la Fédération Française des Maisons des Jeunes et de la Culture, à Angers pour les U.F.R. de Droit et de Psychologie où il met progressivement au point une méthode de travail universitaire fondée sur le travail en groupe et le souci de la communication savante où la forme de l'exposition se construit dans la perspective de la recherche. Docteur qualifié en sociologie de l'Université de Nantes et professeur honoraire il considère avec intérêt les enjeux de son temps et plus que jamais le problème d'une mondialisation féroce qui arrache le social à l'humus du local et institue l'absence d'un individu en panne.