Résidence Beaurivage : comédie grinçante

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 138 pages
Poids : 120 g
Dimensions : 15cm X 23cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-915459-76-0
EAN : 9782915459760

Résidence Beaurivage

comédie grinçante

de

chez les Cygnes

Collection(s) : Théâtre

Paru le | Broché 138 pages

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Quatrième de couverture

La vieillesse en maison de retraite, on pourrait imaginer que c'est le train-train propice au repos. Pas vraiment ! Les situations loufoques s'enchaînent, le personnel est débordé et les pensionnaires ont peu de répit. Pour tromper l'ennui ou l'attente, il est de bon ton de retrouver la joie de vivre avec le maximum d'effets et le minimum de frais. Obligation de profit et mission de soin s'imbriquent. Face à un quotidien à la fois immobile et farfelu, les personnes âgées, enfermées dans leur univers, leurs obsessions ou leurs maladies, sont priées d'être dociles. Alors un pensionnaire comme le tonitruant Mr Bouboule sème forcément la zizanie... Le traitement cocasse et tendre souligne des réalités cruelles mais tend aussi, dans le refus de l'apitoiement de bon aloi, à une énergie jubilatoire. La maltraitance qu'on a l'habitude de souligner n'est peut-être pas celle que l'on croit... La pièce interroge plus largement sur la pertinence des maisons de retraite sachant que d'autres pays prônent une fin de vie à domicile. Où et comment mourir ? Prolongement sûrement de «Où et comment vivre ?» Les maisons de retraite ne sont-elles pas d'abord un des apanages de la société de consommation ?

Biographie

Après le roman La fille qui marchait dans la nuit paru aux Éditions Alternatives, Isabelle Bournat déploie l'écriture sur deux axes, le théâtre et la poésie. Alternent ainsi le goût de la farce et le lyrisme, l'âpreté et la louange, la contestation et la célébration. Que ce soit à travers le monde du travail ou la marchandisation de l'homme comme dans Dépôt-vente ou à travers des parodies socio-politiques comme dans Dansons la farandole, se retrouve une sortie du réalisme au profit d'une volonté de résistance dionysienne et poétique. Plusieurs pièces ont été jouées dont Chamfort, Homme inutile, et le monologue Théophile et le monde en jaune est en cours de création. La poésie est mise en scène dans des livrets pour comédiens avec musique orchestrale et les Cahiers des Éditions Encres Vives ont publié J'ai pris frères.

Du même auteur : Isabelle Bournat