Collection(s) : BFI : les classiques du cinéma
Paru le 17/08/2017 | Broché 110 pages
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Retour vers le futur
Retour vers le futur fut le plus gros succès de 1985 et le huitième de toutes les années 1980 au box-office. Il a reçu à l'époque une nomination aux Oscars et a gagné le Golden Globe du meilleur scénario original en 1986, ainsi que le prix du film préféré du public aux People's Choice Award. Co-écrit et réalisé par Robert Zemeckis, le protégé de Spielberg, le film est devenu un fer de lance du « nouveau nouvel Hollywood », et sa popularité n'a cessé de grandir, atteignant la 72e place du classement des meilleurs films de tous les temps par les lecteurs du magazine Empire en 1999, puis la 20e place en 2006. En 2007, la bibliothèque du Congrès des États-Unis a jugé que Retour vers te futur était « culturellement, historiquement ou esthétiquement » assez important pour être « préservé à jamais » au registre des films nationaux.
L'étude du film, menée par Andrew Shail et Robin Stoate, le replace dans le contexte historique de l'Amérique reaganienne, ainsi que dans le contexte cinématographique du « nouveau nouvel Hollywood » mais aussi dans la carrière de cinéaste de Zemeckis. Elle analyse le traitement du voyage dans le temps et des risques potentiels de la science et de l'énergie atomique tels qu'on les retrouve dans le film. Pour eux, Retour vers le futur confronte les cultures adolescentes des années 1980 et des années 1950, ces dernières étant dépeintes dans le film comme une période où les valeurs « traditionnelles » américaines et le rapport au genre exerçaient une grande influence sur les familles et sur la vie de la communauté, en contraste avec la décennie plus agitée où Marty McFly a débuté ses aventures spatio-temporelles.
Andrew Shail est conférencier à l'université de Newcastle, au Royaume-Uni. Il est le co-éditeur de Menstruation : A Cultural History (2005) et Neurology and Modernity (2009), ainsi que l'éditeur de Reading the Cinematograph (2010).
Robin Stoate est doctorant en littérature anglaise à l'université de Newcastle, au Royaume-Uni. Il a contribué à des articles pour la Blackwell Encyclopedia of Literary and Cultural Theory (2010) et pour Criticism, Crisis, and Contemporary Narrative : Textual Horizons in an Age of Global Risk (2010).
