Revue d'histoire de la Shoah, n° 177-178. Ailleurs, hier, autrement : connaissance et reconnaissance du génocide des Arméniens

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 636 pages
Poids : 1070 g
Dimensions : 15cm X 24cm
Date de parution :
EAN : 9782850566400

Ailleurs, hier, autrement

connaissance et reconnaissance du génocide des Arméniens

chez Somogy

Serie : Revue d'histoire de la Shoah. Vol 177-178

Paru le | Broché 636 pages

Public motivé

Revue
24.00 Indisponible

Quatrième de couverture

Cette approche comparatiste de la Shoah à partir des travaux les plus récents conduits sur un autre génocide permet de mesurer les différences et les similitudes entre ces deux catastrophes. La première partie de ce numéro, consacrée à la connaissance du génocide arménien, analyse les causes, les circonstances et les conséquences du génocide; incapacité, avant comme après la Première Guerre mondiale, de constituer un droit pénal international, donc de sanctionner les principaux responsables d'un crime alors défini comme crime contre l'humanité; sort des réfugiés arméniens après la proclamation de la République de Turquie; introduction d'une référence à l'événement dans les programmes scolaires du secondaire. La seconde partie traite de la reconnaissance du génocide arménien et des effets du négationnisme d'État imposé par la Turquie à une communauté interdite de deuil. Cette étude comparée d'une tragédie à la fois proche et lointaine ouvre une réflexion sur l'irréversibilité de la destruction qu'engendre un génocide et sur la complexité du travail de mémoire imposé aux survivants et aux héritiers. Elle offre en outre une opportunité pour amorcer le dialogue entre deux communautés qui se connaissent encore mal l'une l'autre alors qu'un passé tragique devrait les réunir. Les différences entre ces deux mémoires déchirées sont suffisamment nombreuses et identifiables pour que la comparaison ne remette pas en cause la singularité de la Shoah et que la commémoration de l'une n'entre pas en concurrence avec la commémoration de l'autre. L'hommage rendu aux disparus, aux vies interrompues des parents ou des enfants constitue ce qu'il y a de sacré dans ces deux mémoires. Ce n'est pas offenser l'une que de commenter l'autre.