Revue d'histoire de la Shoah, n° 184. La Shoah dans la littérature israélienne

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 505 pages
Poids : 850 g
Dimensions : 15cm X 24cm
Date de parution :
EAN : 9782952440912

La Shoah dans la littérature israélienne

chez Mémorial de la Shoah

Serie : Revue d'histoire de la Shoah. Vol 184

Paru le | Broché 505 pages

Public motivé

Revue
19.00 Indisponible

Quatrième de couverture

«La vie m'avait fourni tout l'équipement nécessaire pour être écrivain. Orphelin, avec l'expérience de la douleur, de la pauvreté, de la faim et le plus dur de tout: l'humiliation» écrit Aharon Appelfeld, qui ajoute: «Il s'est passé quelque chose durant la Seconde Guerre mondiale. Nous avons vécu une expérience particulière. Il nous est impossible de penser, de sentir, d'imaginer comme nous le faisions dans les années vingt. Nous avons subi une métamorphose. Comment la caractériser?»

La verbalisation du désastre en hébreu, par des auteurs israéliens, dans les domaines de la narration et de la poésie, constitue sans doute le vecteur d'une identité collective nouvelle. Pourtant, chacun sait que l'accueil réservé par le jeune État aux rescapés fut frais. Leur histoire n'avait pas alors droit de cité. C'est à partir de cette mémoire longtemps condamnée au silence que la littérature prend toute sa place.

La première partie de ce volume est consacrée aux écrivains survivants de la Shoah, qui ont fait consciemment le choix linguistique et identitaire de l'hébreu: Katzetnik (Yehiel Dinur), Abba Kovner, Aharon Appelfeld et Dan Pagis. La deuxième partie traite des écrivains hébreux qui vivaient à cette époque en Israël sous le mandat britannique: S. Y. Agnon, O. Z. Greenberg, N. Alterman, A. Megged et quelques autres. Enfin, la dernière partie est consacrée aux écrivains des générations suivantes, «bougies de la mémoire» (nerot zikaron), ceux qui par leur existence même portent remède contre l'oubli et pour la continuation malgré tout.