Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée, n° 137. La nationalité dans le monde arabe : négocier les appartenances et le droit

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 286 pages
Poids : 464 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-85399-986-1
EAN : 9782853999861

La nationalité dans le monde arabe

négocier les appartenances et le droit

chez Presses universitaires de Provence

Serie : Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée. Vol 137

Paru le | Broché 286 pages

Professionnels

Revue
27.00 Indisponible

Quatrième de couverture

La nationalité dans le monde arabe

Négocier les appartenances et le droit

La nationalité est devenue une clé d'accès à des droits sociaux, économiques et politiques : marchés du travail, élections, possibilité de se déplacer dans le monde... Du fait de cette centralité dans nos vies contemporaines, la nationalité a surtout suscité pour le monde arabe des études juridiques, de sociologie voire de sciences politiques tandis que l'écriture de son histoire a longtemps été reléguée, éclipsée par celle de la nation, jugée plus fascinante. Dans la lignée de récentes recherches sur la nationalité dans le monde arabe, ce présent dossier propose d'explorer les dimensions historiques de cette notion comme lien légal noué entre des États et des individus.

Les études ici réunies permettent de confronter les appréhensions et usages de la nationalité au Maghreb et au Proche Orient, des années 1830 au cours des années 1960, de la fin de l'emprise ottomane aux lendemains des temps coloniaux. Deux premiers articles suivent des trajectoires de vie du second XIXe siècle selon les effets et usages du droit de la nationalité. Un second ensemble de contributions se situe à l'échelle des empires ottoman, britannique et français afin d'explorer les capacités d'actions de sujets et de groupes, dans des successions d'États, lorsque des normes juridiques d'appartenance aux États sont transformées ou renégociées. Un troisième et dernier volet explore enfin l'enjeu qu'ont constitué les migrants et la migration pour les États, pour la définition de leur souveraineté et de leurs limites d'action.