Revue française d'études américaines, n° 157. La recherche du bonheur. The pursuit of happiness

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 255 pages
Poids : 410 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-410-01404-4
EAN : 9782410014044

La recherche du bonheur

chez Belin

Serie : Revue française d'études américaines. Vol 157

Paru le | Broché 255 pages

Public motivé

Revue
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Quatrième de couverture

Fondement de l'ethos américain, droit inaliénable affirmé dès les premières lignes de la Déclaration d'indépendance, la recherche du bonheur invite à penser l'individu comme étant naturellement orienté vers la félicité, mû par un élan comparable au fameux tiret - dash - qui semble suivre l'inscription du mot happiness sur le manuscrit original de 1776. Pourtant, aujourd'hui peut-être plus que jamais, les réalités sociohistoriques et environnementales des États-Unis semblent démontrer les limites d'une telle invitation au voyage vers un « bonheur » dont les modalités, quoiqu'apparemment universelles, restent bien incertaines. En témoigne la photographie de Jim Goldberg en couverture de ce numéro, qui exprime avec une force intacte la fugacité poignante du bonheur et ses vicissitudes sociales et personnelles. Les articles réunis dans ce volume s'organisent en trois sous- ensembles transdisciplinaires (littérature, études visuelles, histoire) qui parcourent la chronologie nord-américaine, de la période coloniale à l'extrême contemporain, tout en s'articulant à des problématiques majeures : celle de l'âme tout d'abord, préoccupation assez états-unienne, abordée ici par les prismes de l'imaginaire autant que de la métaphysique religieuse ; puis, dans un second temps, le problème de l'esclavage et plus largement de la question raciale ; et, enfin, dans une troisième et dernière partie, les vertiges du bonheur tels qu'ils émanent de certaines créations littéraires. Si la recherche du bonheur a constitué un principe aussi novateur que créateur, elle s'est aussi souvent avérée illusoire, menacée, impossible ou précaire.

Que reste-t-il alors de cette aspiration fondatrice ? Que peut-il en rester ? La quête du bonheur n'aura-t-elle été qu'un universel brandi en guise de projet fédérateur - qui pourrait ainsi prétendre être opposé à la recherche du bonheur ? - mais trop « facile », trop « simple » et simultanément trop complexe ? La recherche du bonheur guide-t-elle encore les États-Unis, et tous ceux qui continuent de rêver de ce pays ? Peut-elle encore faire office de mot d'ordre, de rêve, de désir, peut-elle être ranimée, ravivée ou reformulée pour les temps à venir, ou bien est-elle irrémédiablement partie rejoindre le cimetière des illusions ? De la lecture de ce numéro se dégage la nécessité de sa réinvention et de la création d'un universel repensé.