Revue internationale des sciences sociales, n° 175. Cibles mobiles

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 185 pages
Poids : 374 g
Dimensions : 17cm X 24cm
Date de parution :
EAN : 9782749201399

Cibles mobiles

chez Erès

Serie : Revue internationale des sciences sociales. Vol 175

Paru le | Broché 185 pages

Public motivé

Revue
20.50 Indisponible

Quatrième de couverture

La Riss

La Revue internationale des sciences sociales, créée en 1949 par l'UNESCO, est publiée en cinq langues: anglais, français, arabe, chinois et russe. Une version en espagnol se trouve sur internet, au site www.unesco.org/issj.

Elle vise à rapprocher les communautés de spécialistes des sciences sociales et à porter devant un public international des informations et des discussions en sciences sociales, déjà familières aux milieux spécialisés.

Chaque livraison est consacrée à un thème particulier. Les articles de chaque livraison sont commandés par le rédacteur en chef en collaboration avec un conseiller de la rédaction pour le numéro. Des manuscrits non commandés peuvent aussi être pris en considération, paraissant sous les rubriques «Tribune libre», «Le milieu des sciences sociales» (articles sur des questions professionnelles dans le domaine des sciences sociales) et «Dossiers ouverts» (articles faisant suite à des échanges de vues thématiques antérieurs). Pour plus d'informations au sujet des abonnements, voir la troisième de couverture.

Ce numéro (175): Cibles mobiles

Conseillers de la rédaction: Shelley Feldman, Charles Geisler et Louise S. Silberling

Le déplacement se trouve au coeur de la restructuration des États et des secteurs économiques, de formes innovantes d'emploi et de subsistance économique, et de la mise en place d'infrastructures modernes et de grands projets, tels les barrages et les routes. En déstabilisant et en déracinant les communautés et les solidarités, le déplacement nourrit de nouvelles pensées de l'appartenance, du domicile, de l'identité, de la citoyenneté et des droits. Son analyse est donc essentielle à la compréhension des processus de développement, d'intégration ou de réintégration globale et de changement économique au XXIe siècle. Pourtant, la prise en compte des questions d'endroit et de lieu par les sciences sociales reste lacunaire.

La mobilité des personnes exprime et redéfinit à la fois la relation toujours mouvante entre déplacement, développement et appauvrissement. Elle réaménage ainsi la carte des États et des nations et la configuration de leurs logiques d'inclusion et d'exclusion. Les articles de ce numéro analysent les manières par lesquelles les personnes perdent le contrôle de leurs ressources on cessent d'y avoiraccès qu'il s'agisse de possessions, de lieux, de réseaux sociaux, de relations familiales, de ressources matérielles. Il est également question des stratégies que les personnes mobilisent pour se protéger des pertes de la vulnérabilité, de l'insécurité, de la remise en cause de leur identité. Le déplacement offre ainsi un prisme pour interroger la notion de déplacement, à travers les processus par lesquels les relations sociales sont contrôlées et transformées par les stratégies et les intérêts des acteurs individuels, collectifs, étatiques, internationaux. Les articles soulignent ainsi les conséquences cachées des guerres et des désastres naturels, de l'intervention de nouvelles technologies et de mégaprojets, ainsi que de politiques qui transforment le sens de l'éthnicité, de la langue et du lieu.