Richter, peintre d'Allemagne : le drame d'une famille

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 325 pages
Poids : 300 g
Dimensions : 14cm X 21cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-84066-421-5
EAN : 9782840664215

Richter, peintre d'Allemagne

le drame d'une famille

de

chez Les presses du réel

Collection(s) : Fama

Paru le | Broché 325 pages

Public motivé

20.00 Indisponible

traduit de l'allemand par Mariette Althaus


Les libraires en parlent

Mr Nicolas Fargette (Librairie L'Atelier)

Une biographie captivante de Richter . En partant de certaines de ses œuvres (notamment les séries de portraits de sa famille qu'il réalisa), le journaliste Jürgen Schreiber nous raconte la "monstrueuse histoire d'une famille Allemande" sous le nazisme, que le peintre lui-même découvrit en peignant. Une façon d'entrer un peu plus loin dans l'œuvre de G. Richter où le sujet de l'histoire fait complètement parti de son œuvre et pas seulement en peignant les Bombardiers en 1963.

Quatrième de couverture

Gerhard Richter est un immense artiste. C'est surtout un grand peintre d'Histoire dont l'oeuvre, déjà si accomplie, sort régénérée de la lecture de ce livre. Soit une enquête au coeur du système nazi de stérilisation et d'euthanasie des « faibles d'esprit » : une entreprise criminelle épouvantable dont sera victime la jeune tante du peintre. Celle-là même avec qui il figure, à l'âge de 4 mois, dans son célèbre tableau Tante Marianne peint en 1965 à partir d'une photographie prise en juin 1932, déclarée schizophrène et à l'élimination de laquelle participera comme médecin accoucheur et SS-Obersturmbannfürher le futur beau-père de Richter, Heinrich Eufinger, dont il épousera la fille Ema en 1957 - sans conscience ou connaissance de l'extraordinaire entrelacement des faits que relate l'ouvrage.

Voilà Richter rattrapé aussi par l'histoire : songeons à l'exil forcé de David ou à la fuite économique contrainte de Courbet, l'homme des allégories réelles, à qui l'on facture abusivement le rétablissement de la colonne Vendôme. Le premier est déclaré régicide, le second est un actif sympathisant de la Commune : c'est leur personne et la fin de leur carrière artistique qui sont concernées. Alors qu'avec Richter, à qui l'on doit en 1988 le fulgurant cycle pictural chroniquant à distance la fin des chefs de la Fraction Armée Rouge à la prison de Stammheim, c'est sa production de tableaux du milieu des années soixante qui se voit reprise, obligeant salutairement à revoir l'approche de la totalité d'un travail qui n'est sûrement pas réductible à un discours conceptuel sur les styles ou à la seule délectation formelle.