Rikimbili : une étude sur la désobéissance technologique et quelques formes de réinvention

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 67 pages
Poids : 164 g
Dimensions : 17cm X 22cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-86272-527-7
EAN : 9782862725277

Rikimbili

une étude sur la désobéissance technologique et quelques formes de réinvention

de

chez Presses universitaires de Saint-Etienne

Paru le | Broché 67 pages

Tout public

14.00 Indisponible

traduit de l'espagnol par (cubain) Nicole Marchand-Zanartu | préface Philippe Comte


Quatrième de couverture

Depuis un demi-siècle, la situation économique sinon politique, a placé les Cubains devant l'obligation de se substituer à une industrie défaillante et à faire durer les objets industriels au-delà de toute vraisemblance. Ils ont dû faire preuve d'astuce, imaginer des détours, trouver des solutions ingénieuses, bref inventer un système industriel familial. Cette production, qui réalise un usage optimal des ressources, réinterroge les matières industrielles, les besoins des individus, la durée de vie des objets et leur signification. Tout le processus productif classique et ses résultats est bouleversé. «La désobéissance technologique n'est pas seulement le refus et la transgression de l'autorité des objets industriels et des modes de vie qu'ils contiennent et projettent. Elle incarne surtout une déviation face aux aspérités économiques du contexte cubain» affirme Ernesto Oroza. C'est parce que le besoin et l'usage deviennent centraux dans la nouvelle perspective d'emploi raisonnable des ressources et de réduction de la consommation à l'échelle planétaire que l'expérience cubaine de production familiale peut montrer au design et au secteur industriel, comment des individus - sous la contrainte - ont su oser cette alternative.

Biographie

Designer et artiste, Ernesto Oroza s'est attaché depuis 1996 à répertorier les inventions vernaculaires de Cuba. Diplômé de l'École supérieure de design de La Havane en 1993, il a enseigné de 1995 à 2000 à l'Institut polytechnique de La Havane et a été professeur invité à l'ENSCI à Paris en 1995 et 2004. En 2002, Ernesto Oroza a publié en collaboration avec Pénélope de Bozzi, Objets Réinventés. La Création populaire à Cuba. Son travail a été exposé entre autres à la galerie Haute Définition à Paris, au Musée des beaux-arts de Montréal, à la galerie Exit art, au Musée d'art moderne de New York ainsi qu'au Laboral, centre d'art et de création industrielle de Gijón. En 2006, artiste en résidence pour à la Fondation Christoph Merian à Bâle, en 2007 et 2008, lauréat d'une bourse de la Fondation Guggenheim et de la Cintas Foundation de New York, Ernesto Oroza, depuis 2008, vit et travaille aux États-Unis.