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Paru le 06/09/2012 | Broché 215 pages
Tout public
La société d'aujourd'hui ne sait plus nous fournir des repères stables. Devons-nous persister à les lui demander ?
Au lieu d'être nostalgique de ce qui n'est plus, Fabrice Midal montre les possibles qui s'ouvrent à nous. Nous avons à retrouver la liberté dans toute son ampleur. Mais cette liberté est un risque. Elle n'est ni le règne confortable et narcissique du sujet roi, enfermé dans les méandres de sa subjectivité, ni la soumission à un ordre moral aujourd'hui disparu.
Il nous faut apprendre à être soi, à aimer sans mesure et à inventer son existence indépendamment des sentiers déjà connus. Cela ne peut se faire que si nous ouvrons les yeux sur la fragilité de notre être, sur notre part d'ombre et sur celle de notre temps - et non en s'illusionnant sur notre toute-puissance.
Pour mieux comprendre cette liberté et comment la cultiver, l'auteur entre en dialogue avec la philosophie, la pensée orientale, notamment le bouddhisme, mais surtout rend à l'art et à la poésie leur place centrale : celle d'être la seule expérience qui puisse aujourd'hui nous offrir un rapport vivant et personnel à la vérité.
Fabrice Midal, philosophe, il est l'auteur de plusieurs ouvrages, dont notamment Pourquoi la poésie (Pocket, «Agora», 2011) et Auschwitz, l'impossible regard (Seuil, 2012).
