Collection(s) : Ecailler du rock
Paru le 27/10/2011 | Relié 219 pages
Tout public
« Le plus grand des hasards me fit entrer dans l'intimité d'AC/DC, ce gang de sales gosses qui n'ambitionnaient rien d'autre que d'amener le blues à son point de fusion. Sting se souvient-il qu'au bar d'un lugubre hôtel d'une quelconque zone commerciale, je l'ai initié au charme de la téquila sunrise ? Elton John nierait certainement avoir fait le pitre à ma demande, jusqu'à se glisser sous des voitures boulevard des Capucines afin de satisfaire les caprices du photographe de "Best". Oui, je vous parle d'un temps où Neil Young, coudes sur la nappe à carreaux d'un boui-boui proche, de la gare de l'Est ne voyait pas d'inconvénient à répondre à une interview inopinée. Je vous parle d'un temps où l'on refusait de publier des photos volées d'un Bob Dylan très amoureux d'une violoniste au bord de la piscine d'un hôtel parisien.
Un temps où un Gainsbourg quasiment oublié s'en remettait à "un p'tit gars" pour annoncer sa version de "La Marseillaise". »
Quarante ans d'histoire du rock, du punk, du blues et du polar au travers d'anecdotes vécues par un journaliste spécialisé du magazine « Best », à l'époque où ce magazine tenait le haut du pavé (avec « Rock'n'Folk ») de la presse musicale en France.
Né le 16 février 1952 à Dole dans le Jura, Michel Embareck est entré dans le rock comme on entre en religion.
En dix ans de reportages pour le magazine spécialisé « Best », il croise la route des plus grands chanteurs et musiciens du moment. Doté d'une plume acérée qui n'exclut pas la poésie, il met également son talent de conteur au service de plusieurs romans et polars, parus à la Série noire, à l'Archipel et à L'écailler notamment (« Rubens », 2004). Grand amateur de rugby, il collabore aujourd'hui comme écrivain chroniqueur sportif à « Libération ».
