Romans

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 1073 pages
Poids : 790 g
Dimensions : 14cm X 21cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-07-012188-5
EAN : 9782070121885

Romans

de

- Un thé au Sahara
- Après toi le déluge
- La maison de l'araignée
- La jungle rouge

chez Gallimard

Collection(s) : Quarto

Paru le | Broché 1073 pages

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traduit de l'américain par Henri Robillot, Simone Martin-Chauffier, Marie Viton, Claude-Nathalie Thomas, révisé par Nathalie Daladier


Quatrième de couverture

Ce volume contient tous les romans de Paul Bowles :

Un thé au Sahara ¤ Après toi le déluge ¤ La Maison de l'araignée ¤ La Jungle rouge

Décidé à quitter son Amérique natale, Paul Bowles choisit Tanger pour port d'attache. Trois de ses romans se déroulent entre mer et désert, entre Arabes et Occidentaux, dans les moments qui précèdent l'indépendance. Bowles, musicien autant qu'écrivain, fait entendre de multiples rumeurs Celle de l'Occidental mal préparé au voyage, dont l'âme et le corps seront broyés par le désert, le climat, la maladie. Celle de l'Arabe, qui voit dans ces étrangers et étrangères aux comportements indéchiffrables et scandaleux des proies toutes désignées. C'est tout l'art de Bowles de mettre en scène les racines mêmes d'une tragédie que l'exaltation ou la drogue poussent à leur paroxysme. Nomade impénitent, dandy oraculaire, Bowles est un observateur attentif, informé, et sans illusion sur la brutalité du destin. Pour ses personnages, beauté et terreur sont indissociables, comme si leur soumission à leurs désirs inavouables les projetait impitoyablement dans un cauchemar.

« Il eût mieux fart de cherchera comprendre pourquoi son regard se dirigeait sans cesse vers la Médina. Que pensait-il de ce vaste corps matériel, brillant là-bas sous le soleil matinal ? Une cité médiévale qu'il connaissait et qu'il aimait - mais cela n'avait pas de rapport avec les pensées profondes qui occupaient son esprit pendant qu'il la contemplait. En fait, il lui trouvait une consistance irréelle parce qu'il la savait fragile. Tôt ou tard elle disparaîtrait et sans doute serait-ce tôt, plus tôt que tard. D'ailleurs, tous les objets, toutes les personnes étaient voués au même sort. Ainsi cette ville prenait-elle valeur de symbole. Elle représentait tout ce qui, dans ce monde, est sujet au changement et dort en fin de compte être aboli. »


Paul Bowles, La Maison de l'araignée

Du même auteur : Paul Bowles