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Paru le 19/04/2024 | Broché 224 pages
Public motivé
Ruine de l'universel. Communisme et nationalisme dans l'architecture du bloc de l'est
Avec Ruine de l'universel, Georgi Stanishev aborde de manière inédite le thème de la fin du projet soviétique et porte un nouveau regard sur la période de la Guerre froide. Dans le but de raconter les conflits idéologiques internes aux pays du bloc de l'Est communiste et leurs expressions architecturales, il interroge la notion d'» architecture socialiste » et déconstruit la caricature de son homogénéité.
Se dévoilent ainsi la constitution et la représentation des mythes et des discours de légitimation qui ont accompagné l'affirmation d'une culture qui se voulait universelle et sa lente ruine, dans un affrontement féroce avec les nationalismes particuliers.
En cherchant à lire l'évolution et la fin du projet communiste par le biais de l'architecture, l'auteur analyse de nombreux cas singuliers, des hybrides inédits entre l'utopisme survivant et le nationalisme militant. De cette approche particulière émerge l'indépassable problématique que pose encore aujourd'hui, dans notre présent post-utopique, l'identité comme principe de distinction et de reconnaissance de l'architecture. L'observation de ces imaginaires et de leur cartographie complexe contribue dès lors à révéler une nouvelle facette de la relation entre architecture et idéologie dans le contexte du 20e siècle.
Georgi Stanishev est architecte diplômé de l'ENSA Paris-Malaquais en 2011. Il fonde son atelier en 2015 à Paris, après une rencontre déterminante avec Antoine Platteau, directeur artistique de la décoration pour la Maison Hermès, avec lequel il travaille sur divers projets de scénographie. Son activité se situe au croisement de l'architecture, de l'installation et de l'objet, et comprend la scénographie de défilés, d'évènements et d'expositions en France et à l'étranger. Il est également docteur en architecture de l'Université Paris-Est, de l'UACEG, Sofia et de l'ENSA Paris-Malaquais où il enseigne depuis 2011 le projet et la théorie de l'architecture. La démarche de son atelier est largement nourrie par ses recherches sur les avant-gardes et sur l'évolution de la culture soviétique. Il est l'auteur de plusieurs publications, dont La Tour Tatline, Monument à la IIIe Internationale ? (B2, 2017), proposant une analyse critique des discours sur l'art et l'architecture dans un contexte de propagande.
