Russie, mon pays bien-aimé

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 393 pages
Poids : 480 g
Dimensions : 15cm X 23cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-88250-899-7
EAN : 9782882508997

Russie, mon pays bien-aimé

de

chez Noir sur blanc

Collection(s) : Essais et documents

Paru le | Broché 393 pages

Tout public

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traduit du russe par Emma Lavigne et Anne-Marie Tatsis-Botton


Quatrième de couverture

Être journaliste, c'est dire la vérité. Avec Russie, mon pays bien-aimé, Elena Kostioutchenko documente la façon dont son pays efface systématiquement les gens de la marge : les homosexuels, les filles recrutées comme travailleuses du sexe, les gens de la campagne, les personnes âgées, les handicapés... et les journalistes, dont elle fait partie.

Cet ouvrage est le portrait d'une nation à la dérive, et, en creux, celui d'une jeune femme qui refuse de garder le silence. En mars 2022, alors que Kostioutchenko est reporter pour Novaïa Gazeta, l'un des derniers journaux russes indépendants, elle se rend en Ukraine afin de couvrir la guerre. Elle se donne pour mission d'informer les Russes sur les horreurs que Poutine commet en leur nom. Elle sait dès le début que si elle retourne dans son pays, elle risque d'être condamnée à quinze ans de prison, sinon pire. Portée par la conviction que la meilleure façon d'aimer un pays, c'est de poser sur lui un regard critique, elle continue à écrire, nullement découragée, les yeux grands ouverts.

Un livre bouleversant et nécessaire, un cri du coeur pour le journalisme indépendant.

Biographie

Elena Kostioutchenko est née à laroslavl, en Russie, en 1987, dans une famille pauvre. Elle commence à travailler à l'âge de 9 ans, en faisant des ménages. À 14 ans, elle découvre le travail d'Anna Politkovskaïa sur la Tchétchénie et devient journaliste. Pendant dix-sept ans, elle écrit des reportages pour Novaïa Gazeta, le principal journal indépendant du pays. En 2011, elle fait son coming out dans un post qui fait scandale en Russie, « Pourquoi je vais à la Gay pride ». Au printemps 2022, après plusieurs reportages réalisés en Ukraine, Novaïa Gazeta est interdit, et Kostioutchenko renonce à rentrer en Russie. En automne 2022, elle réchappe à une tentative d'empoisonnement en Allemagne. Elle est lauréate du Prix européen de la presse et de nombreux autres prix.