Rwanda : l'histoire secrète

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 494 pages
Poids : 610 g
Dimensions : 14cm X 21cm
Date de parution :
EAN : 9782755700930

Rwanda

l'histoire secrète

de

chez Ed. du Panama

Collection(s) : Documents

Paru le | Broché 494 pages

Public motivé

22.00 Indisponible

commentaires Claudine Vidal | postface André Guichaoua


Quatrième de couverture

En mars 2004, un article du Monde révélait les conclusions de l'enquête menée par le juge français Jean-Louis Bruguière sur l'attentat du 6 avril 1994 contre l'avion du président rwandais Juvénal Habyarimana. Selon ces informations, l'attentat, élément déclencheur du génocide des Rwandais tutsis, avait été exécuté par une unité clandestine (Network Commando) du Front patriotique rwandais, agissant sur ordre du général Paul Kagame, leader du FPR, aujourd'hui au pouvoir à Kigali. L'article apportait cette précision : «Le témoignage d'un ancien membre du Network Commando, Vénuste Abdul Joshua Ruzibiza, est au coeur de l'enquête de la justice française.»

Voici le livre-somme du lieutenant Abdul Ruzibiza sur une histoire étouffée, celle des crimes commis depuis 1990 par Paul Kagame et des éléments extrémistes du FPR. Témoin-clef, il nous livre le récit d'un soldat qui a sillonné le pays pendant de longues années pour des missions de renseignement. Il rassemble un nombre impressionnant de témoignages, très souvent «sourcés», malgré les risques encourus par ceux qui ont accepté de se dévoiler.

Pour la première fois, c'est de l'intérieur du FPR, avec une implacable précision documentaire, que sont mises en lumière les exactions sur lesquelles le régime de Kigali et ses soutiens internationaux tentent, par tous les moyens, d'imposer le silence.

Biographie

Abdul Joshua Ruzibiza est né au Rwanda en 1970 dans une famille tutsie exterminée en 1994. Interdit d'études, il s'exile au Burundi où il devient membre du FPR dès sa création. Il fait partie de l'APR, la branche militaire du FPR, pendant plus de dix ans, de 1990 à 2001. Il est affecté à différentes unités, dont le Network Commando et, organe au coeur du pouvoir, la Direction du renseignement militaire (DMI), puis le contre-espionnage. Il fait défection en 2001, avant de se réfugier en Ouganda, d'où il gagne l'Europe.