S'implanter à Hong Kong : documentation arrêtée au 15 septembre 2003

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 211 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 18cm X 24cm
Date de parution :
EAN : 9782279451394

S'implanter à Hong Kong

documentation arrêtée au 15 septembre 2003

de

chez Centre français du commerce extérieur

Collection(s) : S'implanter

Paru le | Broché 211 pages

Professionnels

60.00 Indisponible

réd. Laurence Appert-Versini, Géraldine Barreault, David Debet et al. | sous la direction de Bruno Cabrillac


Quatrième de couverture

Dans la saga du «miracle asiatique», dans laquelle on peut lire tant de décollages économiques exceptionnellement rapides, Hong Kong occupe une place à part. Nulle part ailleurs, la réussite n'a été si complète et si insolente, à l'image de celles des grands «tycoons» hongkongais qui, souvent partis de rien, contrôlent aujourd'hui des groupes de dimension internationale.

Beaucoup ont vu, dans cette réussite, celle d'un paradigme du capitalisme libéral. Le cadre des affaires qui n'a, en application du principe «un pays, deux systèmes», rien à voir avec celui de la Chine continentale, est en effet l'un des plus favorables au monde. La liberté des mouvements des biens et des capitaux est totale. Le cadre juridique, d'essence anglo-saxonne et mis en oeuvre par des juridictions et une administration fiables et efficaces, assure une grande sécurité des biens et des personnes ; la réglementation légère, sans être lacunaire, est conçue pour l'épanouissement de l'esprit d'entreprise.

Cependant, Hong Kong traverse, depuis 1997, une crise structurelle qui, bien que concomitante avec la rétrocession à la Chine, n'y est pas liée. Comme au Japon, les excès spéculatifs du début des années 1990 avaient poussé les prix immobiliers à des niveaux irrationnels, susceptibles de décourager les investisseurs. L'éclatement de la bulle immobilière (les prix ont baissé des deux tiers entre le pic de 1997 et 2003) a été douloureux. Dans le même temps, l'accélération de l'ouverture et de la libéralisation de la Chine continentale obligeait Hong Kong à repenser son rôle de passerelle entre le marché chinois et le reste du monde. Toutefois, cette crise n'a jamais remis en cause le consensus sur le modèle de capitalisme pratiqué à Hong Kong. C'est au contraire sur les avantages intrinsèques de ce modèle que se fonde l'optimisme des autorités sur la sortie de crise.

Il est vrai que Hong Kong reste un paradis pour les entrepreneurs et que le prix à payer pour s'y installer a beaucoup diminué, du fait de la baisse des prix immobiliers, mais aussi de la baisse des prix à la consommation et des salaires. Pour toutes ces raisons, mais aussi parce que l'accélération du décollage économique en Chine a déplacé le centre de gravité des affaires vers l'Asie du Nord-Est, Hong Kong est donc redevenu le lieu privilégié d'une première implantation en Asie ou de l'installation d'un centre régional. Si, comme le titrait le New York Times, «personne n'a gagné d'argent en pariant contre Hong Kong», beaucoup ont trouvé leur intérêt en misant sur Hong Kong.