Sa vie avait plus de poids que sa mort : un couple d'instituteurs savoyards pacifistes : courriers de guerre et de paix (1900-1933)

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 336 pages
Poids : 755 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-905922-40-3
EAN : 9782905922403

Sa vie avait plus de poids que sa mort

un couple d'instituteurs savoyards pacifistes
courriers de guerre et de paix (1900-1933)

de

chez La Salévienne

Paru le | Broché 336 pages

Tout public

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postface Alexandre Sumpf | publié par la Fédération des oeuvres laïques de Haute-Savoie


Quatrième de couverture

Sa vie avait plus de poids que sa mort

Un couple d'instituteurs savoyards pacifistes
Courriers de guerre et de paix (1900 - 1933)

Aux tous premiers temps de l'école laïque, la vie d'un couple d'instituteurs haut-savoyards, de leurs enfants, de leurs amis et collègues au travers des courriers et documents retrouvés, datés de 1900 à 1930, en Chablais et bassin genevois. Natifs de Neydens et Beaumont, à proximité de la frontière genevoise, Justine et Auguste sont en poste à Bons-Saint-Didier lorsque le conflit vient bouleverser leurs existences.

Des pacifistes dans la Grande Guerre

« Tout cela brisé parce qu'on n'a pas voulu comprendre que sa vie, qui lui permettait l'accomplissement du noble rôle qu'il avait choisi, avait plus de poids, même au point de vue "patrie", que sa mort »

Ce cri du coeur de Justine, la grand-mère de l'auteur, extrait de sa lettre adressée fin 1916 au colonel, supérieur hiérarchique de son mari Auguste Philippe tué à Vaux quelques semaines auparavant, révèle l'attachement de ce couple d'instituteurs à cette vie dédiée à l'instruction publique qui, au-delà d'une utopique égalité des talents, donne à chacun, hommes, femmes et enfants, pauvres ou riches, les mêmes droits d'accéder au Savoir, seul moteur du progrès des civilisations.

Internationalistes, pacifistes, jaurésiens, légalistes, syndicalistes enseignants de la première heure au temps où cela était interdit aux fonctionnaires, ils n'en sont pas pour autant intolérants, loin du trop facile schéma manichéen opposant « hussards de la République » au clergé conservateur. Ils vivent pour faire reculer l'ignorance, les superstitions, le racisme, l'inégalité des chances, ne confondant pas foi aveugle et spiritualité, en pleine compréhension des valeurs laïques issues du siècle des Lumières.

Les documents retrouvés attestent aussi de la surprenante qualité de l'enseignement délivré par l'immense majorité de ces maîtres formés dans les toutes nouvelles Écoles normales et de leur volonté d'être un maillon essentiel dans la lutte pour le progrès social (égalité homme/femme, égalité des chances, hygiène et santé, etc.).

« Un territoire singulier, un groupe social à part, une histoire si semblable à tant d'autres et en même temps irréductiblement personnelle : tel est le triple espace où s'inscrit, un siècle après, la mémoire de cette page familiale d'histoire. »
(Extrait de la postface d'Alexandre Sumpf)