Saint André : culte et iconographie en France (Ve-XVe siècles)

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 302 pages
Poids : 560 g
Dimensions : 17cm X 24cm
Date de parution :
EAN : 9782900791738

Saint André

culte et iconographie en France (Ve-XVe siècles)

de

chez Ecole des chartes

Collection(s) : Mémoires et documents de l'Ecole des chartes

Paru le | Broché 302 pages

Doctorat

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préface Michel Pastoureau


Quatrième de couverture

Frère de Pierre, André fut le premier apôtre à abandonner sa profession de pêcheur sur le lac de Tibériade pour suivre Jésus-Christ. Après la Dispersion des apôtres, les Actes apocryphes d'André rapportent que celui-ci évangélisa l'Asie mineure et une partie de la Grèce, avant d'être crucifié à Patras, sur les ordres du proconsul Égée, vers l'an 60. En France, la ferveur dont André faisait l'objet se traduisit par une large diffusion du toponyme Saint-André. Le culte de cet apôtre connut son apogée au XVe siècle, lorsque les ducs de Bourgogne, désireux d'asseoir les fondements de leur état, l'exploitèrent à des fins politiques et adoptèrent pour emblème l'instrument de son martyre, une croix en forme de X.

L'iconographie constitue un autre témoignage, non moins probant, de l'importance de la dévotion que suscitait saint André au Moyen Age. Contrairement à celle du Christ, la croix de saint André a longtemps revêtu dans les images des formes et des positions variées, avant de prendre définitivement l'aspect d'un X au XVe siècle.

De nature complexe, les transformations qui ont affecté la croix de saint André dans l'art illustrent bien la manière dont le culte, mais aussi d'autres facteurs, en particulier politiques, pouvaient intervenir au Moyen Age dans la fixation des caractères iconographiques d'un saint.

Biographie

Grâce à la belle étude de Charlotte Denoël, une partie des silences de l'historiographie est aujourd'hui comblée, et la diffusion du culte, de la légende et de l'iconographie de saint André dans la France médiévale, beaucoup mieux connue. Il faut d'autant plus s'en réjouir qu'il s'agit là du premier travail d'une jeune chercheur, sa thèse de l'École des chartes, et qu'il révèle déjà toutes les qualités d'une historienne confirmée. Pour le mener à bien et cerner les différents aspects du culte et de l'iconographie de saint André, Charlotte Denoël a dû en effet s'aventurer sur des terrains très variés : patristique, hagiographie, liturgie, toponymie et anthroponymie, histoire politique et dynastique, héraldique, codicologie et bien sûr iconographie et histoire de l'art. Elle l'a fait avec une grande maturité, prouvant notamment qu'elle était à l'aise aussi bien avec les textes - et des textes parfois très ardus - qu'avec les images. Cela n'est pas fréquent et mérite d'être souligné. (extrait de la préface de Michel Pastoureau).