Paru le 16/11/2016 | Broché 460 pages
Saint-Cendre
Été 1569, la France est ravagée par les guerres de Religion. Gagné à la cause protestante, le fameux marquis de Saint- Cendre qui a embrasé les coeurs à la cour avant d'en être chassé, git dans un fossé après une mémorable déroute.
Lui qui était riche, incarnait la puissance et se croyait invincible, se réveille à demi-mort aux côtés de son ami Clérambon. C'est mal connaître cet homme qui a toujours terrorisé ses adversaires et fasciné les femmes que de l'imaginer renoncer. Le désir de reconquérir la riche épouse qui l'a fui et d'anéantir le château où elle a trouvé refuge ne le quitte plus. Prêt à tout, il se lance dans une intrépide campagne pour attaquer l'imprenable citadelle de la Haute-Ganne.
Dans ce siècle de folie, de furie mais aussi de raffinement, cet astre noir brille de sa puissance sans pitié : gloire de l'or, des armes au prix de l'amour...
Restituée avec une érudition prodigieuse, cette époque renaît sous la plume de Maurice Maindron dont le style haut en couleur et l'inspiration farouche font mouche à chaque page d'une épopée sans équivalent dans la littérature française.
Maurice Maindron (1857-1911) aurait mérité de passer à la postérité pour deux raisons : c'est d'abord un entomologiste de qualité à qui on doit un important travail de vulgarisation mais qui ne put comme il en rêvait entrer au Muséum d'Histoire Naturelle. Déçu dans ses ambitions, il se tourne alors vers la littérature où il va exceller en publiant une série de romans historiques dans lesquels ce passionné d'armurerie déploie une remarquable science de l'écriture et de l'histoire, et une érudition hors norme. Il écrira Le Tournoi de Vauplassans (1895) puis Saint-Cendre (1898) avec sa suite Monsieur de Clérambon (1904), Blancador l'Avantageux (1901) et Le Carquois (1907).
Auteur et scénariste de bande dessinée, Hugues Micol est né en 1969 à Paris. Entré à l'École supérieure des arts graphiques de Paris en 1988, il est d'abord illustrateur-pigiste, mais revient bientôt à ses amours de jeunesse, la bande dessinée, sous l'impulsion d'une rencontre déterminante avec Jean-Louis Capron, avec qui il publiera notamment l'excellent Chiquito La Muerte (Delcourt, 2000). Il est depuis l'auteur d'une vingtaine d'albums.
Pour l'Arbre vengeur, il a déjà illustré Les Figurants de la mort de Roger de Lafforest, Le Bacille d'Arnould Galopin et Le Club des Neurasthéniques de René Dalize.
