Sans papier, sans Paris

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 189 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 14cm X 20cm
Date de parution :
EAN : 9782915494020

Sans papier, sans Paris

de

chez Klanba éditions

Paru le | Broché 189 pages

15.00 Indisponible

Quatrième de couverture

Puisque j'ai écrit plutôt que d'effacer. Puisque j'ai momifié plutôt que d'incinérer. Puisque je n'ai pas su souffrir... Nonobstant le fiel dont se burine à jamais les entrailles profondes de celui qui a subi, dans les flots troubles des tes larmes salées, larmes sombre douleur du bourreau victime, noie l'appel mort-né de mon coeur en détresse. Ton refus de ma main tendue, supplice purgatoire pour mon être en transe de repentances, bercera les nuits de mon âme agitée.

Une âme en quête de Rédemption

Est-ce une réalité ? Est-ce un roman ? La fiction, bien souvent procède de la réalité ; ici, elle est poignante, prégnante... drôle, cette drôle de réalité. Un quotidien fait de mots simples, "Les enfants formaient avec lui une formidable petite bande de chenapans, ils avaient inventé leur propre jeu dénommé "Supers coups d'pied"... de mots inventés, ou empruntés du Bambara... "Avant d'atterrir au foyer de la Rue de la Procession, Mary Djata avait d'abord été un djonni kounandi" (du bambara, veinard). Ici, le sans papier raconte, se raconte dans sa vie de tous les jours. Pas de démonstration, pas d'explication. Un vrai roman comme l'enfant noir de Camara Laye.

Malick Coulibaly, un jeune enseignant malien a vu partir et revenir ses frères. Il s'est attelé à raconter dans une langue pleine d'humour et de nuance, de retenue, sans censure, sans omission, ces espoirs qui embarquent dans une émulation, sans savoir, ni qui ils veulent égaler, ni en quoi.

Sans Papier Sans Paris c'est Paris vue d'en bas, du plus bas que possible ; Paris vue des rues, des foyers SONACOTRA, de chez des cousins et cousines qui vous hébergent et vous mettent à la porte... le Paris des faux papiers, de la police... du racisme là où on ne l'attend pas, de la bonté, de la clémence, là où on ne puit les imaginer...