Santa Marta poetica ou Dire le politique autrement : explorations ethnographiques en Caraïbe colombienne

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 108 pages
Poids : 145 g
Dimensions : 14cm X 22cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-343-10983-1
EAN : 9782343109831

Santa Marta poetica ou Dire le politique autrement

explorations ethnographiques en Caraïbe colombienne

de

chez L'Harmattan

Collection(s) : L'Autre Amérique

Paru le | Broché 108 pages

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préface de Sophie Caratini


Quatrième de couverture

Santa Marta Poetica
ou « Dire le politique autrement »

Santa Marta poetica. C'est un peu comme un nom d'espèce botanique ou zoologique. Un nom dont la sonorité résonne dans les ruelles de cette ville fondée au XVIe siècle par les Conquistadores du Nouveau Monde. Santa Marta poetica. Espèce rare, au demeurant. Cité souventes fois assiégée, rasée, et toujours re-née de ses cendres. Phénix indomptable, par le temps ou la violence. Santa Marta poetica. Méditation poétique à laquelle invite l'expérience de ce morceau de Caraïbe colombienne. Une méditation qui éclaire, fait entendre, donne à sentir ce réalisme magique propre à la « Costa », celle que dépeint Gabriel García Marquez dans chacun de ses romans.

Il n'est pas admis, en anthropologie « classique », que la description poétique participe de l'exercice scientifique. Or, ici, il s'agit bien de « dire le politique autrement ». N'est-il pas temps, en effet, d'abolir ces barrières, ces frontières arbitraires, toutes ces catégories qui ont, en définitive, pour objectif commun de faire oeuvre sur l'humain ? Écrire en langage poétique permet de transmettre et partager ce que la prose peine à décrire. D'aller au-delà, pour évoquer, suggérer, invoquer, conjurer. La poésie n'a pas de maître mot, elle n'impose pas ses interprétations. À chaque lectrice, lecteur, d'imaginer, traduire, reconstruire la Santa Marta, lointaine ou intime, coutumière ou distante qu'elle ou il choisira.

Biographie

Véronique Bénéï est directrice de recherches au CNRS, membre du LAIOS-IIAC, Paris. Elle a enseigné aux universités de Princeton et Yale et à la London School of Economics où elle a également effectué des recherches et dirigé des thèses comme, à présent, à l'EHESS. En Inde, elle a travaillé sur la reproduction sociale, puis sur une anthropologie politique et une épistémologie des sciences sociales en Asie du Sud. Elle a ensuite redéployé ses activités en Amérique latine (Colombie), sur une épistémologie des savoirs et une anthropologie de la violence, la résilience et les pratiques et mémoires historiques de l'esclavage. Véronique Bénéï est en outre formée à la Movement Medicine, une modalité de méditation en mouvement, dont elle introduit les outils dans sa pratique professionnelle.