Science des médias : jalons pour une histoire politique

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 250 pages
Poids : 450 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
EAN : 9782747514453

Science des médias

jalons pour une histoire politique

chez L'Harmattan

Collection(s) : Communication et civilisation

Paru le | Broché 250 pages

Professionnels

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sous la direction de Didier Georgakakis, Jean-Michel Utard | postface Rémy Rieffel


Quatrième de couverture

«La manière dont l'objet «science des médias» a été construit depuis plus d'un siècle éclaire sans aucun doute les débats actuels sur «le pouvoir des médias». L'histoire de cette construction s'avère en tout cas précieuse et déterminante pour comprendre la façon dont s'invente le savoir, pour déterminer les lieux institutionnels de son élaboration et pour repérer les acteurs essentiels de sa diffusion. Elle participe en ce sens à une meilleure connaissance des enjeux contemporains autour des médias et des technologies dites de l'information et de la communication».

Postface de Rémy Rieffel

L'hétérogénéité des savoirs sur les médias est la manifestation des liens que ceux-ci entretiennent depuis toujours avec les différents pouvoirs. En ce sens, et c'est l'hypothèse fondatrice de cet ouvrage, l'on peut dire que l'histoire de cette «science» est politique. Dans cette perspective, les auteurs s'interrogent sur les conditions qui ont présidé à la construction des savoirs sur les médias et contribué à maintenir la diversité des «sciences des médias». Ils montrent que la connaissance des médias a longtemps été conçue comme un savoir pratique destiné à l'action. Plus qu'ailleurs, la frontière qui sépare habituellement savoir scientifique et savoirs professionnels et profanes se révèle ici peu établie.

La fluidité des passages entre savoirs profanes et savants, et l'identité des passeurs ont pesé sur le contenu de ces sciences, et les conditions de leur reconnaissance sociale ou institutionnelle. Les controverses actuelles n'en portent-elles pas toujours la trace, quand bien même cette dimension politique n'est jamais complètement posée comme telle ?