Paru le 06/05/2016 | Broché 241 pages
Public motivé
Lors des interventions militaires des États-Unis en Afghanistan (2001) et en Irak (2003), le Pentagone engagea de nombreuses sociétés de sécurité privée pour des missions de soutien à l'arrière. Paradoxalement, ces conflits ont mis en évidence autant les archaïsmes que les imperfections du secteur privé de la sécurité, et qui faisaient l'objet de récriminations des opérationnels de l'armée américaine bien qu'ils continuent de reconnaître l'utilité des contractors. Depuis cette période, on assiste à une évolution de la qualité des prestations des acteurs de la sécurité privée pour répondre aux nouvelles exigences d'expertise des entreprises, lesquelles se trouvent de plus en plus exposées à des menaces asymétriques.
Par conséquent, les entreprises, notamment celles qui évoluent à l'international, en particulier dans les zones où les risques sont élevés, sont contraintes de réajuster régulièrement leur politique de sécurité en adoptant une double vigilance :
Sur le continent africain, on voit émerger des risques variés qui constituent de nouveaux défis autant pour les forces de sécurité étatiques que pour les entreprises, lesquelles doivent procéder d'une manière conjoncturelle à une épistémologie de leurs pratiques sécuritaires.
Étienne Jacob a travaillé dans la sécurité industrielle où il a été amené à coordonner les activités des agents de la surveillance privée. Titulaire d'un doctorat en sociologie, il poursuit des recherches sur l'organisation et la sécurité des entreprises en Afrique.