Sensibilités, n° 6. Les paradoxes de l'intime

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 179 pages
Poids : 522 g
Dimensions : 21cm X 28cm
Date de parution :
ISBN : 979-10-95772-61-3
EAN : 9791095772613

Les paradoxes de l'intime

chez Anamosa

Serie : Sensibilités. Vol 6

Paru le | Broché 179 pages

Public motivé

Revue
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avec Etienne Anheim, Jean-Christophe Bailly, Howard S. Becker et al.


Les libraires en parlent

Natacha de la Simone (LIBRAIRIE L'ATELIER)

on ne saurait répéter assez combien précieuses peuvent être les revues pour aborder le monde sous des angles inédits.

tout particulièrement celles comme la revue Sensibilités, menée par les historiennes et historiens Clémentine Vidal-Naquet, Arlette Farge, Hervé Mazurel et Quentin Deluermoz, et hébergée par les éditions Anamosa, ce dernier numéro qui comme les autres élargit le champ à toutes les sciences sociales pour rendre compte des "paradoxes de l'intime".

ils parvient ainsi à faire lien entre les noirs et blancs délicats et puissants de klavdij Sluban immergé dans les "grottes" des jeunes mineurs emprisonnés, les travaux de l'anthropologue Chowra Makaremi qui restitue la douleur et l'horreur des emprisonnements en Iran dans les années 1988-89 grâce à un document familial incroyable, et les contours dessinés par Jean-Christophe Bailly encourageant chacun.e à séparer l'intimité de la propriété.

et tant d'autres contributeurs et contributrices...

Quatrième de couverture

Les paradoxes de l'intime

L'intime logerait-il quelque part en nous, à l'abri des rapports sociaux et des relations politiques qui organisent notre monde ? Caché, ou révélé par touches aux initiés, souvent pensé comme le dernier refuge de l'authenticité, serait-il cet espace propre à l'individualité pure, par nature inaccessible au dehors et, par-là, insaisissable pour les sciences sociales ?

Sensibilités tente ici de lever le voile sur l'intime, notion pétrie de fausses évidences et d'intrigants paradoxes, pour en explorer la dimension profondément historique et politique. Car l'intime en soi n'est rien : il se construit en relation. Avec lenteur. Expérience sociale et affective du lien, de ta familiarité, de la proximité ou de la distance, il est ce qui relie les êtres entre eux, mais aussi les individus aux choses, aux lieux, aux paysages. Fruit d'une volonté de dévoiler ou de retrancher, il relève d'un acte social. Or, dans ce que l'on croit devoir soustraire aux regards ou dans ce que l'on imagine être autorisé à livrer, c'est bien la société qui, là encore, se donne à voir.

Objet fragile, discret et mobile, l'intime finalement révèle toute l'épaisseur humaine, la riche complexité des liens tissés dans la durée.