Sept nuits sur un cadavre : Algérie 1930 : roman colonial

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 168 pages
Poids : 330 g
Dimensions : 15cm X 21cm
Date de parution :
ISBN : 978-3-932711-75-6
EAN : 9783932711756

Sept nuits sur un cadavre

Algérie 1930
roman colonial

de

chez Atlantis

Collection(s) : France-Algérie

Paru le | Broché 168 pages

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notes de Wolf Albes


Quatrième de couverture

Au pays de la rekba : « oeil pour oeil, dent pour dent »

Chebrek, Kabyle du massif du Djurdjura, donne au tueur à gages Yataghène la mission d'assassiner son beau-père Nour Eddine qui l'a blessé doublement dans son honneur : il lui a repris et séquestré Tozeur, sa femme, parce qu'il ne lui aurait pas encore payé la totalité de la dot, et il l'a même giflé devant des femmes.

Furieuse, Kamir, la mère de Nour Eddine, appelle son petit-fils Amokrane à venger son père selon la tradition de la rekba. Mais Amokrane refuse de tuer Chebrek. Comme les Kabyles du Djurdjura prétendent que si un assassin peut enjamber sept fois le corps de sa victime, dans les sept jours qui suivent le crime, il met ainsi la famille du mort dans l'impossibilité de le venger, Kamir fait immédiatement enlever le cadavre de son fils. Elle l'enterre sous sa tente et le garde pendant sept jours pour ensuite poursuivre sa vengeance.

Amokrane, révolté par le comportement de sa soeur Tozeur qui trahit son clan en rejoignant clandestinement son mari Chebrek, finit par engager à son tour Yataghène pour tuer son beau-frère.

Tozeur va-t-elle alors se retourner contre son propre frère ?

« Tozeur était prête à fléchir les genoux devant la pyramide pelée du Lella Khedidja, ce point culminant du massif du Djurdjura, qui devenait une divinité monstrueuse. Il semblait qu'elle personnifiait la rekba, l'atroce loi de la montagne berbère. C'était elle qui exigeait du sang, toujours du sang, le sang des pères et le sang des fils, comme si elle s'était donné pour tâche d'en vider les veines de la race jusqu'à la dernière goutte. »

Du même auteur : Charles Courtin